Les Dieux de New York
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La belle et la bête pleine de sang [TERMINÉ]

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Policier badass et mal engueulé
Charles DemersCharles Demers


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Phobie: La tristesse, les crises de douleur
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MessageSujet: La belle et la bête pleine de sang [TERMINÉ] La belle et la bête pleine de sang [TERMINÉ] EmptySam 18 Jan - 16:58

Je conduis à travers la foule paniquée et je maudis tous ces piétons qui sont dans mon chemin et qui me ralentissent. Habituellement, entre la maison du guérisseur et l’hôtel de ville, il n’y a pas cinq minutes de voiture. Sauf qu’à trois kilomètres à l’heure, ça risque de me prendre plus de temps. Je garde la mâchoire serrée et je me concentre sur la route encombrée de corps mouvants.

Je regarde fréquemment sur la banquette arrière, comme si mes yeux pouvaient faire quoi que ce soit pour le mourant. J’essaie surtout de ne pas réfléchir. Il faut que j’évite de penser à la fois pour garder mon calme et, plus grave encore, pour repousser la crise qui va bientôt me prendre. Si je réfléchis trop, je suis foutu et la fille va devoir déplacer toute seule le grand blond.

La fille, justement. J’aurais presque préféré la laisser toute seule sur le stationnement parce qu’elle a l’air du genre à être capable de me nuire en me faisant une crise alors qu’on n’a pas du tout le temps pour ses émotions. Sauf que je l’ai laissée monter, finalement, et certainement pas parce que je pense qu’elle peut servir à quelque chose. Il est évident que les évènements l’ont perturbée – même moi, j’arrive à le voir! C’est juste pas mon genre du tout de laisser une pauvre fille toute seule dans une foule hostile alors qu’elle ne sait pas si son petit ami va rester en vie. Donc.

De temps en temps, je lui jette un petit coup d’œil, question de m’assurer qu’elle n’a pas sorti une arme ou qu’elle n’est pas sur le point de me sauter à la gorge. Je sais qu’elle a raison de me détester. Après tout, j’ai criblé de balles l’homme qu’elle aime, et ce, sans aucune merci. Je souhaite juste qu’elle ait la présence d’esprit de se retenir de me tuer jusqu’à ce qu’on ait transporté le type jusqu’au guérisseur. Elle a besoin de moi et j’ai besoin de l’aider, et de sauver l’homme qui est en train de tacher ma voiture.

On finit par atteindre une rue moins achalandée. Les gens sont pressés de quitter la zone d’explosions et j’entends les sirènes des pompiers qui approchent. Bientôt, il ne restera certainement que les combattants du feu…et les cadavres.

Je n’adresse par la parole à la fille. Je n’ai rien de bien intelligent à lui dire, de toute manière. Mon regard s’accroche dans la photo de Mégane, collée sur mon tableau de bord, avant de retourner rapidement à la rue. Que penserait une petite fille pleine de lumière de son père qui venait peut-être de tuer un homme qui ne lui avait rien fait? Serait-elle effrayée par le monstre qu’il était capable de devenir dès qu’on lui retirait sa magie? Je sens un élancement aigu me parcourir le crâne. MERDE. Je chasse le plus possible cet élan de culpabilité et me répète sans arrêt l’adresse du guérisseur pour l’éloigner, mais un nouvel élancement me force à fermer les yeux une seconde. Non, non, non!

Trois terribles élancements et cinq minutes plus tard, c’est avec une fierté teintée de terreur que je stationne la voiture devant la maison du guérisseur. Je n’ai pas fait d’accident. Il ne me reste qu’à transporter le corps inerte jusqu’à l’intérieur. Pourvu que je ne m’écroule pas de douleur avant.

Dans ma hâte, je laisse les clés sur le contact en sortant de la voiture. Je m’appuie une seconde sur ma voiture après avoir ouvert la portière d’en arrière. Les élancements sont de plus en plus forts et de plus en plus étendus. J’inspire profondément et me penche à l’intérieur de l’habitacle.

Le guérisseur nous ouvre la porte sans que nous ayons besoin de frapper et je me dépêche à aller déposer le type sur l’espèce de lit qui l’attend dans la pièce juste à gauche de la porte d’entrée. Je commence à bien connaître l’endroit…

Je sors de la pièce, tout étourdi, et je dois m’adosser au mur du couloir pour éviter de tomber. Le paysage bouge et me torture, on dirait. J’entends le guérisseur, dans le cadrage de porte, dire à la fille qu’il va très facilement arriver à soigner le blessé. Ou quelque chose dans ce goût-là. J’ai mal aux dents à force de serrer la mâchoire sous la douleur.


-Bon…au revoir…

J’aurais voulu en dire plus. Expliquer je ne peux plus rester là, dire à la fille que je suis désolé…mais je ne sais même pas si je vais me rendre à l’extérieur. Et j’ai tellement besoin d’air. J’inspire profondément et je me dirige le plus vite possible vers la sortie, sans jamais décoller ma main du mur, pour conserver mon équilibre.

Une fois dehors, je hurle, mais personne ne m’entend parce que j’ai enclenché mon pouvoir d’imperceptibilité. Je me laisse tomber juste à côté de la porte d’entrée, incapable de rester debout plus longtemps. La douleur prend possession de moi. Invisible, silencieux et intouchable, comme un fantôme, je crie et je me tords sur le sol.
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MessageSujet: Re: La belle et la bête pleine de sang [TERMINÉ] La belle et la bête pleine de sang [TERMINÉ] EmptySam 18 Jan - 18:03

Vulcain s’était rapproché de Vénus dans le but de la détruire. Il avait décidé de lui faire autant de mal qu’elle lui en avait fait endurer. Il avait choisi de la séduire et d’ensuite briser son cœur, parce qu’elle le méritait. Quelle punition plus parfaite pour la déesse de l’amour? Il l’avait détestée pendant des années, laissant sa haine devenir sa principale motivation à vivre, jusqu’à en devenir complètement cinglé. Puis, la croyant disparue ou, du moins, loin de lui, il avait décidé de se venger sur toutes les femmes, considérant qu’elles méritaient de porter le fardeau de la trahison de Vénus. Il s’était sadiquement amusé de ce jeu pendant des années, jusqu’au jour où il avait pu enclencher sa vengeance directement contre elle.

Pendant des mois, Alec Fleming avait été l’homme parfait pour Gabrielle, ni trop envahissant, ni étrangement distant. Il avait fait de son mieux pour qu’elle se sente importante et spéciale. Il avait eu la chance de se rapprocher de Vénus alors qu’elle était au plus bas, blessée intérieurement et extérieurement. Il l’avait réparée, en quelque sorte, mais simplement dans le but de la détruire plus amplement quand le temps serait venu. Vulcain avait voulu illuminer sa vie avant de la rendre sombre et glaciale comme Vénus l’avait fait pour lui. Il était d’ailleurs assez avancé dans la première partie de son plan au jour de l’exécution publique.

Alec ne s’était pas rendu compte qu’il avait été lui-même victime de son propre plan. Cela lui était arrivé, partiellement, quelques fois auparavant. Les femmes qu’il séduisait n’étaient pas toutes des cruches vides et certaines avaient un peu animé certaines parties de lui. Il y en avait même eu quelques unes pour lui gâcher sa joie de les blesser tellement il les avait trouvées spéciales. Toutefois, aucune d’elles n’avait été plus importante que son désir de faire du mal. Jusqu’à aujourd’hui.

Se jeter vers la mort n’avait jamais fait partie du plan de Vulcain pour détruire Vénus. Le pire était certainement qu’il l’aurait envisagé s’il avait su à quel point le perdre maintenant l’aurait blessée. Seulement, son geste avait été motivé par ses sentiments les plus passionnés et impulsifs et non par une idée longuement réfléchie. Il avait voulu la sauver et son amour pour elle avait supprimé sa logique, le faisant courir au devant du danger sans aucune considération pour sa propre vie. Son amour pour Vénus le possédait à nouveau et, alors qu’il s’éveillait doucement dans ce lit qu’il ne connaissait pas et que les images des dernières heures venaient le frapper, cette réalisation prenait possession de lui. Il était amoureux d’elle. Pour vrai. Lui faire du mal équivaudrait à se détruire lui-même.

Sans bouger, Alec ouvrit les yeux et inspecta le décor. Il se souvenait de tout ce qui précédait sa perte de conscience. Où était-il?


-Vous êtes de retour parmi nous, Monsieur. Bien.

Cet homme qui venait de parler était si ordinaire qu’on l’oubliait certainement dès qu’il quittait notre champ de vision. De race blanche, début quarantaine, brun…il n’avait rien de spécial sinon ce regard plein de sagesse.

-Si vous aviez été autre chose qu’un dieu, vous seriez mort…mais j’ose croire que vous le savez déjà.

Ce type savait qu’il était un dieu. Alec se redressa dans le lit pour chercher sa canne des yeux, mais une douleur à la poitrine le figea et le fit retomber sur le dos.

-On ne bouge pas. La guérison n’est pas achevée. Ma science est belle, mais elle n’est pas instantanée. Restez immobile si vous voulez éviter de vous payer une douleur chronique.

Alec referma les yeux. Voilà que la fatigue le prenait, violemment.

-Vé…Gabrielle?

-La jeune femme va très bien. Un peu sous le choc, je le crains…Elle s’inquiète beaucoup pour vous. Dormez, maintenant, si vous voulez vous remettre. Je vais aller la chercher.

Vénus était sauve. Il ne savait pas comment, mais l’important était qu’elle soit en vie. Le monde ne pouvait pas tourner si elle n’en faisait pas partie. Elle serait bientôt près de lui et…et elle verrait qui il était puisqu’il avait laissé sa canne dans sa voiture.

-NON.

Il avait haussé la voix, mais elle était restée relativement faible.

-J’ai besoin…ma canne…

Il remarqua son veston posé sur une chaise tout près.

-Les clés…dans mon veston.

-Je ne peux pas sortir d’ici, Monsieur…


Alec grimaça à la fois à cause de la douleur et parce que cet homme l’énervait.

-Mille dollars.

-C’est entendu.


Ces maudits guérisseurs étaient bien tous les mêmes, à une époque ou une autre. Ils ne cherchaient qu’à s’enrichir. Au moins, il était simple de les faire obéir. Alec vit le guérisseur prendre les clés dans son veston avant de succomber au sommeil. L’homme sortit de la chambre et tendit les clés à Gabrielle, parce qu’il était hors de question qu’il se déplace dans ces conditions.

-Il est hors de danger. Il dort…mais il aura besoin de sa canne lorsqu’il se réveillera parce qu’il faudra un certain temps pour que la douleur disparaisse. Elle est dans sa voiture…Je vais veiller sur lui pendant que vous allez la chercher.

L’homme esquissa ce sourire réconfortant qu’il pratiquait depuis des années.
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MessageSujet: Re: La belle et la bête pleine de sang [TERMINÉ] La belle et la bête pleine de sang [TERMINÉ] EmptySam 18 Jan - 22:41

La jeune femme n’entendit pas ce que le policier répondit à son insulte parce que toute son attention était centrée sur la poitrine d’Alec qui se soulevait faiblement. C’était comme si une bouffée d’espoir la ramenait à la réalité, à autre chose qu’à faire payer toute la planète pour avoir perdu son amoureux.

Il faut dire que la Venus en elle s’ennuyait, parfois, d’avoir le pouvoir de tout détruire. Gabrielle n’était pas très différente de Venus, plus humaine, certes, mais elle gardait les grandes lignes de sa vraie identité. Ce n ‘était pas un secret d’affirmer que cette femme était aux prises avec un trouble de la personnalité narcissique, ni même qu’elle adorait jouer les divas à qui tout était dû. Si elle avait porté attention aux paroles de l’homme, elle aurait certainement voulu voulu qu’il tremble de tous ses membres devant elle en sachant à qui il s’était adressé de cette façon, en sachant le copain de qui il avait criblé de balles. Il fut un temps où c’est exactement ce qu’il se serait passé. Si cette scène s’était déroulée à l’apogée de l’Empire Romain et que Venus avait marché la Terre à ce moment, tout le monde se serait prosterné devant elle, elle aurait été une reine. À la place elle se retrouvait là, sale, épuisée et en larmes parce qu’on venait probablement de tuer le seul homme qui l’avait fait sentir spéciale depuis Vulcain.

Elle suivit donc le policier, sans nécessairement d’approbation de sa part, elle s’en fichait bien, qu’il le veuille ou non, elle viendrait. Elle le regarda placer Alec sur le siège arrière de la voiture et dû fermer les yeux un instant pour ne pas céder à la panique, elle ne servirait à rien si elle reperdait le contrôle sur son esprit. Elle pris place sur le siège avant, à côté du policier.


-Écoute…je sais que ça ne te plaira pas, mais c’est la réalité et je dois t’avertir : un guérisseur magique, ça va te coûter une fortune…

Gabrielle souleva son sourcil droit, presqu’indignée par la phrase qui venait de sortir de la bouche du policier. Le policier… Elle ne savait même pas son nom.

-Comme si j’en avais quelque chose à foutre, de l’argent. C’est de la vie de mon amoureux dont on parle, en ce moment. Quand bien même il m’en couterait toute ma fortune, je le ferais quand même.

Elle aimait peut-être bien être une reine de Beauté à New York et posséder un tel Empire, mais elle aurait tout donné pour qu’Alec puisse survivre à ces balles. Toutefois, quelque chose la chicotait énormément. Elle ne pouvait s’enlever de la tête qu’elle était certaine qu’Alec était mort, dans la zone neutre. S’il y avait eu le moindre pouls, aussi imperceptible qu’il puisse être, elle se serait accrochée à un tel espoir, mais il n’y avait rien. Elle avait beau être paniquée, son cerveau fonctionnait quand même, et elle ne pouvait nier le lien entre la sortie de la zone neutre et le retour d’Alec à la vie. Alec était magique, et il ne lui avait pas dit. Elle se tourna pour le regarder un instant, mais c’était trop dur, le voir ainsi l’incitait à sombrer dans la panique et la démence… Elle n’osait pas imaginer ce qu’elle deviendrait si elle devait le perdre. Il n’avait peut-être pas été totalement honnête avec elle, mais elle l’aimait de tout son cœur et osait croire qu’il avait de bonnes raisons de lui avoir caché sa vraie nature.

L’automobile n’avançait vraiment pas assez rapidement au gout de Gabrielle, elle avait envie d’hurler. Plus les minutes avançaient et moins il y avait de chance de sauver Alec. Le rythme cardiaque de la jeune femme était très rapide et elle avait envie de jeter des bombes sur leur passage pour dégager la rue, il lui était très difficile de garder son calme. Quand ils arrivèrent enfin chez le guérisseur, elle laissa le policier se charger de porter Alec et elle entra pour exposer le problème à l’homme. Elle semblait secouée, mais elle était encore capable de faire de affaires. Elle planta ses yeux dans les siens et lui présenta sa main droite.


-Bonjour, je suis Gabrielle Englebert, j’ai besoin de vous afin que vous sauviez la vie de mon amoureux. Peu importe ce qu’il en coûtera, je vous donnerai amplement ce dont vous aurez besoin.

Le guérisseur semblait leur dire, à Charles et elle, qu’il serait facilement en mesure de sauver la vie d’Alec, ce qui calma la jeune femme pour la première fois depuis son entrée sur cette satanique scène. Elle se laissa tomber sur l’une des chaises qui se trouvaient dans l’entrée et pris son visage dans ses mains. Elle était soudainement tellement épuisée, c’était comme si elle n’avait pas dormi depuis des jours.

-Bon…au revoir…

La jeune femme leva les yeux vers l’étrange policier. Son comportement était inexplicable. D’abord il avait tiré Alec de sang froid, ensuite il avait sauvé Alec des flammes et l’avait amené chez le guérisseur et prenant conscience de qui il était, avait commencé à paniquer. Encore à ce moment-là, elle le regardait et même s’il semblait garder son calme, elle voyait bien que quelque chose n’allait pas chez lui. Malgré tout, elle se sentit un peu mal de sa façon d’agir envers lui. Sa version humaine avait cette fâcheuse tendance à avoir de la pitié pour les gens. Elle revoyait la photo de cette petite fille dans l’automobile du policier et elle sentit quelque chose se serrer en elle.

-Merci… pour votre aide. Alec a été imprudent… si ça n’avait pas été vous, c’aurait été un autre policier…

Elle avait eu de la difficulté à prononcer ces paroles, parce qu’elle ne pouvait se dire qu’Alec avait mérité ce qu’il lui arrivait, au contraire. Mais elle savait qu’il n’aurait pas dû tenter de monter sur la scène, pas avec toute la sécurité sur les lieux… Elle baissa les yeux. Elle avait traversé plusieurs émotions dans la même journée et elle avait seulement hâte que celle-ci finisse.

Alors qu’elle avait arrêté de compter le temps qui passait, le guérisseur sortit de la salle en refermant la porte derrière lui. Gabrielle se leva en le fixant avec interrogation. L’homme semblait satisfait, mais il lui tendit des clés qu’elle attrapa.


-Il est hors de danger. Il dort…mais il aura besoin de sa canne lorsqu’il se réveillera parce qu’il faudra un certain temps pour que la douleur disparaisse. Elle est dans sa voiture…Je vais veiller sur lui pendant que vous allez la chercher.

La jeune femme ne pu s’empêcher de sourire stupidement à l’homme.

-A… Absolument. Merci pour tout !!!

Puis, elle se précipita à l’extérieur. C’est à ce moment qu’elle réalisa qu’elle était pieds nus depuis son réveil. C’était comme si tout ce temps, depuis son arrivée sur la scène, elle ne sentait plus rien appart la tristesse et l’adrénaline. À ce moment, elle réalisait que ses pieds étaient en sang et qu’elle devrait marcher jusqu’à la zone neutre pour récupérer la canne d’Alec. Il lui fallu quinze douloureuses minutes pour atteindre l’automobile d’Alec. Elle fut soulagée de voir que personne n’avait volé la canne, elle se souvenait que l’auto du policier avait subit une tentative de cambriolage. Elle attrapa donc la dite canne et se précipita chez le guérisseur à bord de l'automobile d'Alec, elle avait hâte de le voir, de lui parler. Son corps entier était douloureux. Lorsqu’elle arriva enfin, elle donna la canne au guérisseur qui la laissa enfin entrer dans la salle où Alec semblait dormir, près de sa canne.

La jeune femme prit place à côté du lit et caressa les cheveux d’Alec en souriant. Lorsque celui-ci ouvrit les yeux, elle l’embrassa doucement, elle avait eu si peur de le perdre, elle devait se contenir pour ne pas l’étouffer d’amour.


-Je t’aime tellement.


Dernière édition par Gabrielle V. Englebert le Mar 18 Fév - 20:14, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La belle et la bête pleine de sang [TERMINÉ] La belle et la bête pleine de sang [TERMINÉ] EmptyMar 4 Fév - 19:53

Plus que la douleur, pourtant lancinante, la peur d’avoir perdu Vénus l’avait d’abord envahi. Son obsession pour elle, même s’il avait voulu la nier, apparaissait très clairement alors qu’il n’avait même pas les facultés nécessaires pour réfléchir convenablement. Entendre l’inconnu lui confirmer que la déesse était saine et sauve lui avait permis de respirer plus librement.

Avant de chercher où il était ou même comment il y était arrivé, le dieu avait pensé à sa précieuse canne. Parce qu’une partie de lui avait décidé qu’il ne lui servait à rien d’être en vie si Vénus pouvait voir, d’un simple regard au fond de ses yeux, cette identité qu’il avait décidé de lui cacher. Il s’était alors rapidement mis à analyser la pièce dans laquelle il était et avait tout de suite compris que quelqu’un – probablement Vénus – l’avait conduit chez un guérisseur. Ces êtres étaient toujours si avides de gains…

Alec avait facilement des préjugés sur les gens. Il ne les traitait généralement pas de haut juste à cause de leur race, leur sexe ou leur âge, mais il se faisait facilement des attentes, positives ou négatives, à leur sujet. Les guérisseurs n’étaient qu’un exemple parmi les autres créatures que le dieu dédaignait avec facilité. Tous ceux qu’il avait rencontrés, que ce soit à cette époque-ci ou bien avant de franchir la brèche, avaient montré un désir de tirer tout ce qu’ils pouvaient de leur don. Vulcain en avait même vu se détruire pour amasser toujours plus d’or. Pour lui, chaque personne avec un don de guérison avait son prix, comme une prostituée offrant un service se voulant plus noble. Toutefois, les guérisseurs s’avéraient souvent extrêmement utiles et le dieu avait toujours pris soin de ne pas en élever contre lui-même.

La réaction du guérisseur lorsqu’il lui avait offert de l’argent pour aller chercher sa canne avait d’ailleurs montré comment le dieu avait eu raison de le juger dès le moment où il avait compris ce qu’il était. Quand il saurait que l’homme avait confié cette tâche à Gabrielle…

Épuisé par les efforts que son corps devait mettre à se régénérer, Alec s’était rapidement endormi, persuadé qu’il serait bientôt en présence de sa canne.


-A… Absolument. Merci pour tout !!!

Le guérisseur avait regardé partir la jeune femme avant d’aller se faire un café en attendant son retour. Il avait accompli ce qu’on attendait de lui : sauver la vie d’un homme. Il n’avait pas envie de se livrer à ses caprices en plus. Englebert avait semblé plus qu’heureuse de courir chercher la babiole de son amoureux, de toute manière. Tout le monde serait donc content.

La jeune femme revint avec l’objet tant désiré par le blessé. Le guérisseur estima qu’il devait s’agir d’un objet magique pour que l’homme en ait manifesté un besoin aussi évident. Il le déposa près de lui et laissa la jeune femme s’installer près du lit. Il allait les laisser seuls lorsqu’il remarqua les pieds de la demoiselle.


-Laissez-moi vous guérir.

Il avait parlé doucement en plaquant sur son visage un air empathique et concerné. À vrai dire, il y avait longtemps qu’il n’en avait plus rien à faire qu’une personne souffre ou non. Il avait trop vu de sang pour que le rouge ne remue quoi que ce soit en lui désormais. Néanmoins, il se doutait que l’homme inconscient allait exiger cette tâche de lui lorsqu’il se réveillerait et constaterait l’état de cette belle femme qui semblait tant compter pour lui et il préférait avoir l’air soucieux du bien-être des autres plutôt que d’un esclave qui exécute les ordres. Il entreprit donc de nettoyer les pieds de Gabrielle avec une serviette humide avant de simplement poser les mains dessus et laisser agir la magie quelques minutes. Il venait de se relever lorsque le patient ouvrit les yeux. Le guérisseur quitta rapidement la pièce. Il savait qu’il était important pour les gens de se retrouver après une épreuve et, de plus, les débordements l’épuisaient beaucoup plus que l’utilisation de ses pouvoirs de guérison.

Alec se sentait un peu mieux que lorsqu’il avait ouvert les yeux pour la première fois. Sa poitrine lui faisait toujours mal, mais la souffrance était moins étourdissante.


-Je t’aime tellement.

Le baiser de Vénus lui donna l’impression de regagner des forces. Le simple contact des lèvres de la déesse le transportait.

-Moi aussi…

Était-il possible qu’il rêve? Logiquement, il aurait dû être mort, et elle aussi. Il avait été criblé de balles dans une zone neutre… Sa survie était un miracle. On devait l’avoir transporté hors de la zone neutre avant qu’il ne soit complètement mort et sa nature divine avait ensuite pris le dessus pour le garder en vie. Il était probable que son corps n’aurait pas pu se remettre sans l’intervention du guérisseur, d’ailleurs. Il était plausible qu’il soit toujours en vie… Mais Gabrielle?

-Comment tu as pu t’en sortir?
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MessageSujet: Re: La belle et la bête pleine de sang [TERMINÉ] La belle et la bête pleine de sang [TERMINÉ] EmptyMar 18 Fév - 22:50

Gabrielle était passée par une très grande gamme d’émotions, cette journée-là. Passant par la haine et la tristesse immense plusieurs fois, elle était bien contente que la journée se termine sur une note de douceur et d’amour. Le soulagement qu’elle avait ressenti au moment où le guérisseur lui avait dit qu’il lui était possible de guérir Alec et ce, même très facilement avait tué toute la peur qui l’habitait avant cet instant. Alec était la plus belle chose qui lui était arrivée depuis bien longtemps. Après Matt, elle avait connu une longue période de haine qui se centralisait uniquement sur lui et ce qui se rapportait à lui. Quand il était revenu, il avait ramené la tristesse et le questionnement dans sa vie. Matt était un être compliqué et totalement incompréhensible. À un instant, il était capable d’être un être gentil et attentionné sans que ce soit naturel chez lui alors qu’à un autre moment il était détestable et cinglé. Le soir où il était venu voir Gabrielle pour lui offrir l’âme de son fils, elle lui aurait offert son cœur. Son âme était à vif et il avait su faire et dit tout ce dont elle avait besoin pour aller mieux, mais il était parti.

Lorsqu’Alec avait fait surface, il avait amené avec lui une nouvelle ère dans la vie de Gabrielle. C’était un vent nouveau qui faisait changement de toutes les histoire de va et vient de Matt. Elle ne l’avait d’ailleurs jamais revu depuis le soir en question. Alec était l’homme parfait et l’idée de l’avoir peut-être perdu avait transpercée vivement son âme. Elle était soulagée qu’il soit vivant et elle avait si hâte de pouvoir lui parler, le serrer et être certaine qu’il était hors de danger.

Le guérisseur s’occupa de ses blessures et elle ne comprit pas pourquoi c’était si important pour lui, comme si ces blessures lui importaient, à elle. Tout ce qui importait, c’était la survie et la santé d’Alec et rien d’autre.

Lorsqu’il avait ouvert les yeux, Gabrielle était à ses côtés pour lui sourire chaleureusement. Il avait risqué sa vie pour elle, même si Gabrielle savait qu’il n’aurait eu aucune chance de la sortir de là, avec Loki, ça ne pouvait pas être aussi facile. Elle lui caressait doucement les cheveux et se retenait de le serrer contre elle jusqu’à ce qu’il explose.


-Moi aussi…

Le sourire de Gabrielle s’intensifia. L’entendre lui parler rendait sa survie réelle. Elle savait qu’il n’était pas complètement guéri, mais qu’il était sur la bonne voie. Elle s’occuperait de lui jusqu’à ce qu’il aille mieux. Après tout, c’était un peu de sa faute à elle s’il était dans cet état… du moins, c’était son impression. Elle ferait donc tout en son pouvoir pour qu’il s’en sorte indemne.

-Comment tu as pu t’en sortir ?

Il est vrai que pour lui, cette situation devait être particulièrement incompréhensible considérant que lorsqu’il avait été criblé de balles, sa belle était sur la scène en tant que condamnée à mort. Il était donc assez inusité pour lui qu’elle soit à son chevet dans une maison de guérisseur, à son réveil. Gabrielle glissa sa petite main dans celle, bien plus grande, d’Alec, et lui parla doucement.

-Loki a laissé le soin à la foule de choisir une personne qui serait épargnée. La foule m’a apparemment choisie, même si je n’ai aucune idée comment quiconque aurait pu déceler le moindre favoritisme dans ces hurlements tous pareils…

Mais il n’y avait pas que ça. Gabrielle n’y avait pas repensé depuis que son seul souci était de sauver Alec, mais quelqu’un s’était opposé à Loki. Un groupe de personnes avaient organisé ce qui semblait être le début d’une rébellion contre son régime de dictature et de terreur. Ce qui était arrivé sur le site de l’exécution ensuite était un mystère pour Gabrielle, il en était de même pour le sort de Loki, même si elle souhaitait très fort qu’il soit en train d’agoniser dans les pires souffrances possibles. Elle ne savait pas non plus ce qui était advenu des deux autres condamnés… Elle eu une pensée pour Drake, elle ne savait même pas s’il était encore vivant après toutes ces explosions.

-Et puis… il y a eu les explosions et le site a pris feu… Et tu ne croiras ce qui s’est passé… Le policier qui t’a criblé de balles est précisément celui qui t’a sorti de là, moi j’en étais incapable. C’est lui qui nous a amené ici, comme s’il ne se souvenait pas de ce qu’il avait fait…

La jeune femme ne comprenait réellement pas le policier. Elle comprenait le fait qu’il avait obéi maladivement aux ordres de fusiller quiconque s’approchait de la scène, mais elle ne comprenait pas pourquoi il n’avait pas semblé le reconnaître avant de sortir de la zone neutre. La jeune femme reporta son attention sur Alec.

-Je suis allée chercher ta canne à ton auto comme le guérisseur me l’a demandé. J’ai ramené ton auto par la même occasion, on va pouvoir quitter avec, tout à l’heure. Tu vas venir rester chez nous pour un temps, tu vas voir que je suis capable de prendre soin de mon homme.

Elle lui fit un sourire de petite fille.
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MessageSujet: Re: La belle et la bête pleine de sang [TERMINÉ] La belle et la bête pleine de sang [TERMINÉ] EmptySam 8 Mar - 11:29

À l’origine, Vulcain avait voulu faire payer à Vénus sa trahison en la détruisant comme elle l’avait brisé. Toutefois, à force de la côtoyer, il était tombé amoureux d’elle une nouvelle fois. (Ou n’avait-il simplement jamais cessé de l’aimer?) Il osait croire qu’elle avait changé et que c’était pour cette nouvelle Vénus que son cœur battait désormais plus fort. Aujourd’hui, il avait réalisé qu’il ne voulait plus la détruire. Il avait besoin d’elle et de son amour.

Le fait qu’il lui cache sa réelle identité s’avérait une complication difficilement négligeable. Alec avait prévu, dans le meilleur des mondes, ne jamais révéler à Vénus qu’il était son ancien mari. C’était pourquoi il avait tant tenu à avoir sa canne près de lui avant que la jeune femme ne puisse l’approcher. Sa canne brouillait les perceptions des autres dieux ainsi que les pouvoirs psychiques des dieux, des créatures et des sorciers. Le dieu réalisait toutefois que son choix d’objet magique n’avait pas été le plus brillant. Il avait certes besoin de sa canne pour marcher convenablement, mais la vie venait de lui prouver qu’on pouvait facilement l’en priver et, sans elle, il devenait complètement vulnérable à un seul regard inquisiteur. Il décida qu’il lui fallait travailler sur un objet plus discret, un petit bijou qui aurait pour but de cacher son identité dans le cas où on lui retirerait sa canne. Un collier ferait peut-être l’affaire, mais une pierre précieuse très discrète incrustée dans sa peau ou dans un os serait beaucoup plus efficace. L’installation serait douloureuse, mais permanente. Il ne lui restait qu’à trouver comment refaire ce qui ljui avait permis d’obtenir sa canne magique.


-Loki a laissé le soin à la foule de choisir une personne qui serait épargnée. La foule m’a apparemment choisie, même si je n’ai aucune idée comment quiconque aurait pu déceler le moindre favoritisme dans ces hurlements tous pareils…

Vulcain n’avait jamais été un guerrier. De toute manière, à côté de Mars, il aurait eu l’air ridicule. Il avait souvent imaginé, d’ailleurs, comment les autres dieux se seraient moqués de lui s’il avait voulu aller sur un champ de bataille. Ils lui auraient certainement demandé s’il souhaitait terroriser l’ennemi avec son visage… Il n’avait toujours été impliqué dans les combats que par sa fabrication d’armes. Néanmoins, aujourd’hui, il avait envie de mener une guerre terrible contre ce Loki qui avait mis la vie de celle qu’il aimait entre les mains d’une foule aussi perturbée que stupide. Il était si empli de colère qu’il ne réalisa pas que Gabrielle n’avait pas nommé Logan Laufey, mais bien sa vraie identité. Logiquement, il n’aurait pas dû savoir qu’il s’agissait de la même personne et il aurait dû questionner la jeune femme.

- Le maire va payer ses crimes. Ce n’est qu’une question de temps.

Il ne savait pas de quelle manière, mais il allait s’impliquer dans la destruction de ce dieu malveillant qu’était Loki.

-Et puis… il y a eu les explosions et le site a pris feu… Et tu ne croiras ce qui s’est passé… Le policier qui t’a criblé de balles est précisément celui qui t’a sorti de là, moi j’en étais incapable. C’est lui qui nous a amené ici, comme s’il ne se souvenait pas de ce qu’il avait fait…

Voilà qui était étrange… Quelqu’un s’était opposé au maire et à ses plans destructeurs. L’attitude du policier n’inquiétait pas vraiment Alec. Il considérait la plupart des humains comme des êtres simples et prévisibles : ils obéissaient à la peur. Ce policier avait certainement voulu éviter de perdre son poste à cause de la mort d’un homme et il avait décidé de l’aider. Rien de plus. Ce qui intéressait vraiment Alec était cette série d’explosions. Qui avait voulu faire rater l’évènement? Une fois qu’il serait complètement remis de ses blessures, il entreprendrait de petites recherches.

-Je suis allée chercher ta canne à ton auto comme le guérisseur me l’a demandé.

En voilà un qui allait oublier son bonus.

-J’ai ramené ton auto par la même occasion, on va pouvoir quitter avec, tout à l’heure. Tu vas venir rester chez nous pour un temps, tu vas voir que je suis capable de prendre soin de mon homme.

Alec lui sourit. Il s’apprêtait à parler quand le guérisseur entra dans la pièce, éteignant son sourire par la même occasion.

-Je dois vous demander de partir. Mon travail avec Monsieur a été achevé et je dois libérer la pièce pour une autre personne qui vient de téléphoner.

Vulcain avait les dents tellement serrés qu’il était incapable de répondre au guérisseur.

Une fois debout, avec l’aide de Gabrielle et l’appui de sa canne, il posa un regard noir sur le guérisseur. L’équilibre du dieu blessé était un peu défaillant, mais il était capable de se tenir debout sans écraser la jeune femme de son poids. Il s’avança vers le guérisseur en chancelant avec un air si menaçant que le pauvre homme recula de quelques pas, jusqu’à être adossé au mur.


-Vous, créature lâche et mercantile…oser profiter d’une personne en état de choc et l’envoyer au devant du danger…

Alec dominait le guérisseur en hauteur et en largeur et l’envie d’écraser son crâne jusqu’à le faire exploser était grande. Néanmoins, il contint cette colère qui était bien celle d’un dieu et, sous le regard étonné du guérisseur, il se détourna de lui pour se diriger lentement vers la sortie.

-Partons, Gabrielle… Je suis fatigué…

Il espérait ne pas avoir effrayé la déesse par son attitude. Il avait tellement besoin d’elle.
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Gabrielle V. EnglebertGabrielle V. Englebert


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MessageSujet: Re: La belle et la bête pleine de sang [TERMINÉ] La belle et la bête pleine de sang [TERMINÉ] EmptyLun 17 Mar - 19:11

La jeune femme avait toujours vu Alec Fleming comme un homme bon et transparent. Elle croyait que ce qu’elle savait sur lui était ce qu’il était, mais cette histoire de résurrection ne lui quittait pas l’esprit. Elle était soulagée de le voir sain et sauf, mais une boule de questionnement restait prise dans sa gorge, une inquiétude, faible certes, mais toujours présente, comme un mauvais pressentiment. Elle avait soudain l’impression d’être en face d’un inconnu, même si elle tentait en vain de chasser cette idée de sa conscience. Alec lui avait en quelque sorte sauvé la vie. Elle ne savait pas ce qu’elle serait devenue si elle ne l’avait pas eu avec elle après cette histoire avec Loki. Matt avait disparu après cette soirée où il avait été si gentil avec elle… Elle l’avait attendu longtemps, après. Elle avait espéré qu’il revienne prendre de ses nouvelles ou simplement lui parler, mais comme à son habitude, il avait disparu sans laisser de trace, sans donner de nouvelles et chaque fois, elle se retrouvait avec des espoirs brisés même si, au préalable, elle s’était jurée de ne pas se faire d’attentes. C’était là qu’Alec était entré en jeu. Bien que leur rencontre avait eu lieu avant le soir où Matt était passé au loft, c’était plus tard que Gabrielle s’était rendue compte combien il lui apportait du bien. Il savait la faire rire et sourire, comme s’il la connaissait depuis toujours. La jeune femme ne pouvait pas rêver d’un homme plus parfait à ses côtés.

Gabrielle était secouée de sa journée et elle n’avait réalisé que trop tard qu’elle avait nommé Loki et non Logan. Elle avait toujours fait attention de ne pas nommer les dieux par leurs vrais noms. Alec connaissait son identité, mais par principe, elle ne lui avait pas révélé l’identité des autres dieux, à moins que ce soit nécessaire. Bien sur, il était tout à fait probable que le jeune homme ait compris qui il était, connaissant l’existence des dieux et sachant que Laufey avait un pouvoir de feu, mais Gabrielle se serait attendue à ce que Alec la questionne au sujet de la mention du nom de Loki, c’était la première fois qu’elle prononçait son vrai nom devant lui. Au lieu de ça, elle fut bien décontenancée de constater qu’Alec faisait exactement comme si elle avait nommé Logan.


-Le maire va payer ses crimes. Ce n’est qu’une question de temps

La jeune femme ne répondit rien. Elle força un demi-sourire. Elle ne savait pas quoi faire, quoi lui dire. Si l’identité de Loki n’avait été qu’une supposition pour lui, il aurait simplement fait la référence, pour confirmer ses suppositions. Ne rien dire confirmait à Gabrielle qu’Alec connaissait l’identité de Loki… et que ce n’était pas à cause d’elle qu’il le savait, il y avait une autre raison. Le malaise et le questionnement de Gabrielle d’intensifia, mais elle savait que ce n’était pas le temps de le bombarder avec des questions comme celles-là puisqu’Alec venait à peine de se réveiller. Elle savait toutefois qu’elle n’aurait pas le choix de parler de ces choses-là avec lui, parce qu’elle avait de plus en plus l’impression d’avoir un inconnu devant elle. Au moins il ne semblait pas dangereux, du moins elle l’espérait.

Alec semblait heureux de savoir qu’elle s’occuperait de lui. Elle devait garder en tête que s’il lui avait voulu du mal, il l’aurait fait bien avant, qu’elle l’aimait et qu’il l’aimait aussi. Que peut-être, il avait de bonnes raisons de lui cacher certaines choses, comme elle avait longtemps caché à Matt qu’elle était une déesse. Elle sursauta lorsque le guérisseur fit irruption dans la pièce.


-Je dois vous demander de partir. Mon travail avec Monsieur a été achevé et je dois libérer la pièce pour une autre personne qui vient de téléphoner.

Gabrielle aida Alec à se lever et à se tenir debout. Alec était beaucoup plus lourd qu’elle et elle avait peine à le soutenir – elle se disait qu’elle était bien inutile, dans la situation – mais elle tenait à l’aider à se déplacer. Soudain, Alec se déplaça sans son aide vers le guérisseur, en le coinçant dans un coin de mur. Gabrielle ne l’avait jamais vu ainsi, aussi grand, aussi imposant. Plus la journée avançait, plus elle souhaitait se réveiller et constater que tout ça n’était un cauchemar.

-Vous, créature lâche et mercantile…oser profiter d’une personne en état de choc et l’envoyer au devant du danger…

Il la défendait ? Mais pour quelle raison ? Elle ne comprenait pas. Était-ce parce qu’elle était allée chercher sa canne ? Elle ne pu que se tenir là, comme une dinde, à cligner des yeux en ne comprenant rien. Elle avait peur qu’Alec fasse du mal au guérisseur, il semblait être bien parti dans cette direction, mais étrangement, il se retira et revint vers elle. Le guérisseur ne dit rien, mais sembla passablement secoué par les menaces d’Alec. Celui-ci reprit appui sur son amoureuse et l’entraîna vers la sortie.

-Partons, Gabrielle… Je suis fatigué…

-Et moi donc…

C’était un épuisement mental qui la terrassait, toutes ces inquiétudes, cette panique, qui l’habitait depuis si longtemps lui avaient donné l’impression que la journée avait duré plus d’une semaine. Elle sursauta à nouveau lorsqu’elle se rendit compte que le guérisseur s’était glissé à côté d’elle.

-Vous avez une tendance pour les amoureux violents et menaçants…

Voilà. Elle ne comprenait plus rien de ce qui se passait autour d’elle. Elle connaissait ce guérisseur ? Elle ne l’avait jamais vu auparavant… Et que savait-il de ses amoureux ? Elle trouvait que cela faisait trop de questionnements dans la même journée et elle était trop fatiguée pour questionner le guérisseur au sujet de sa réflexion. Alec et elle quittèrent le quartier Gaïa pour se diriger vers Empire… La journée avait été longue.

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