Humaine de (Bonne) Compagnie Amy Orchent
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| Sujet: Amy Orchent Dim 2 Fév - 16:22 | |
| Humaine de compagnie • NOM : Amaranth "Amy" Orchent • ESPÈCE : Humaine • ÂGE : 25 ans environ (née le 28 avril 1994) • POUVOIRS : Aucun • OBJETS MAGIQUES : Bague Psychique (bague d’alliage sertie d’une opale, canalisant la volonté de son porteur pour lui permettre d’agir sur la matière ; actuellement, la maitrise se limite au déplacement d’objets solides extérieurs, excluant donc le porteur lui-même) Enchantement de Protection Spirituelle (enchantement personnel protégeant des capacités d’influence et de contrôle) • STATUT MARITAL : Célibataire • OCCUPATION : Organisatrice de spectacles et de festivités, artiste pluridisciplinaire, conférencière et comique de scène, scientifique amateure, ingénieure, théoricienne, ésotériste, rentière de Orchent Entreprises et ses filiales, entre autres… • QUALITÉS : Sociable, Drôle, Adaptable, Excentrique, Intelligente, Créative, Curieuse, Perchée, Tête en l’air, Terre-à-terre, Charmante, Ouverte, Patiente, Agréable, Altruiste • DÉFAUTS : Imprévisible, Changeante, Autarcique, Excentrique, Charogne, Dispersée, Bordélique, Perchée, Tête en l’air, Terre-à-terre, Superficielle, Indifférente, Attentiste, Bizarre • HABITUDES : Dessiner, écrire, chanter, danser, pratiquer d’un instrument de musique et d’un sport, apprendre et étudier souvent en autodidacte, se fixer des horaires et ne pas les respecter, peiner à s’activer puis s’obséder à terminer, s’amuser et amuser • APPARENCE : 174cm pour 54kg, carrure svelte, silhouette longiligne, mensurations 34C-24-34 (86-61-86cm), cheveux roux à la teinte changeante, yeux verts pénétrants, sourires charmants, voix mélodieuse très expressive mais capable d’imiter beaucoup d’autres, condition physique d’une jeune femme engagée dans une activité physique régulière assez légère, odeur florale agréable et douce, parfois une ombre supplémentaire
QUE PEUT-ON DIRE DE TOI ? En tant que personnalité publique, accéder à ce que l’on dit sur moi n’est pas difficile. Je m’en vais cependant faire un résumé, et un commentaire, afin de survoler ce qui a déjà été dit.
La première impression, c’est que je suis folle ou originale, dans le sens original : une farfelue, déconcertante et surprenante. Cela en vient de comportements très différents que j’ai déjà été amenée à afficher dans des situations toutes aussi différentes. J’ai déjà pu être impassible comme envahissante, inexpressive comme enfantine, taciturne comme bavarde… ainsi suis-je considérée comme sociable mais imprévisible, drôle mais changeante, adaptable mais autarcique, avec des tendances à la spontanéité comme à l’isolement. Certains poussent jusqu’à parler d’excentrisme. La principale constatation, c’est que je suis polymathe, une femme d’esprit universel ; je dispose de connaissances et de compétences approfondies dans un grand nombre de domaines différents. On me voit ainsi intervenir sur des sujets très différents tant dans les arts que dans les sciences, avec une préférence nette pour ce qui touche aux arts du spectacle ; danse, chant, musique, écriture, ingénierie, pyrotechnie… Cela a amené à me considérer comme une personne intelligente et de créative, force étant de constater que je suis également charogne du travail des autres et dispersée. Curieuse et bordélique, je peux m’intéresser à un sujet jusqu’à l’obsession puis en changer subitement. De manière plus générale, on me déduit d’une pensée riche mais indisciplinée, tour à tour d’une capacité d’attention pouvant exclure mon environnement même immédiat et d’une incapacité de concentration généralement accompagnée d’une grande créativité. Je suis une artiste, pas forcément incomprise mais souvent dans mon monde. En gros, je suis à la fois perchée, tête en l’air et terre-à-terre ; c’est dire si je joue à tous les niveaux ! Plusieurs fois, on est parvenu à la conclusion que je suis une bonne personne, avec du bagou et un intérêt prononcé pour les autres. Sachant que je suis différente, je n’ai pas d’apriori sur la différence comme sur la normalité, sauf que cette dernière n’existe peut-être pas, et cherche à découvrir et accepter tout ce qui m’est étranger ; dans le sens différent de moi. Donc tout. Charmante et ouverte pour les uns, superficielle et indifférente pour les autres, patiente voire attentiste dans tous les cas. Enfin, ceux qui s’amusent à faire mon profil psychologique me diagnostiquent un trio de besoins : de plaire, de sympathie et de reconnaissance. En somme, d’être appréciée, d’entretenir de bonnes relations sociales et qu’on me manifeste de la gratitude pour ce que je fais. Rien à déclarer à ce sujet.
En conclusion, quand on ne me connait que peu, on peut dire de moi que je suis une personne agréable voire altruiste comme que je suis bizarre ; dépendant. Pour ma part, tout cela n’est pas mutuellement exclusif. J’aime avoir un certain recul sur moi-même pour être lucide et pouvoir apprendre, histoire de m’améliorer toujours plus.
QUI ES-TU ? « Je suis ce que mon éducation à fait de moi, et m’expliquerai plus en détail sur le pourquoi. Afin que mon histoire, reste dans les mémoires, je m’en vais la faire en rimes, mais n’y vois pas de la frime ; juste le défi d’une tarée, laquelle fait ça pour s’amuser. »
L’interviewer me regarde avec des sourcils pleinement relevés ; il ne sait pas s’il doit en rire ni même ce qu’il doit dire. Moi je vais tacher de le faire pour m’encourager.
« Or donc c’est à Sion que je suis née, même si je n’ai pas beaucoup vue la Suisse mes trois premières années. Mes parents ont préféré me trimballer, de ma naissance jusqu’à ma scolarité, à travers le monde entier, afin d’au mieux me stimuler. Qu’importe qu’il ne s’en souvienne, la diversification des expériences d’un jeune enfant est une aubaine : elles sollicitent toujours plus de contacts synaptiques, les supports de la mémoire, les bases de l’intelligence qu’il va avoir, et peuvent lui rendre le monde magique. Plus qu’être une dormeuse tout terrain, ayant appris à faire mes nuits dans les trains, j’ai acquis les bases ainsi, de ce qui me permet d’être devant vous aujourd’hui. Dès que j’ai pu je me suis élancée, dans cette situation de déséquilibre à peine contrôlée, vers des découvertes variées. A partir de ma seconde année, on m’a encouragée à les dessiner. Originellement guidé par le mouvement, d’innombrables patates avec d’innombrables rayons et d’innombrables rayons griffonnant, d’obtenir du réalisme j’avais la volonté, par mon absence de maitrise du geste limitée. Cela étant, je suis au regret de vous l’annoncer : je n’ai pas cette bible illustrée, elle est conservée par mes parents. »
A mon grand damne d’ailleurs, sachant que je n’ai jamais réussi à mettre la main dessus pour la faire disparaitre. Notre demeure compte nombre de bibliothèques pour contenir énormément d’ouvrages ; environ sept-cent-soixante-dix mille, d’après mon père. Un par jour… je n’arrive pas à imaginer.
« Peut-être pourrons-nous découvrir tes débuts d’artiste, alors. Tu dirais que tu en as toujours été une ?
- Non, c’est un apprentissage plutôt qu’un don. Il ne s’agissait pas de faire de l’art, mais de se préparer à plus tard. Quant à notre demeure familiale on s’est arrêtés, un nouveau style de vie on m’a inculquée. J’avais alors trois ans, faisait ma première crise d’opposition, émerveillée par le fait que je puisse dire "non", et la pensée égocentrique développant. "Tu as le choix entre un et deux, je suppose que tu ne veux pas faire deux ?" me demandait mon père. "Non" répondais-je fièrement sous les sourires de ma mère, avant de les accompagner, accomplir la première activité. Je me suis faite eue, plus que je ne l’aurai cru. En effet, ma coordination oculo-manuelle ayant commencé à se développer, de même que la dissociation segmentaire qui me permettait de mieux en mieux bouger des parties précises de mon corps, mes parents ne lésinèrent jamais sur les efforts : inutile de vous faire le détail de mon horaire, mais disons qu’à beaucoup d’activités j’ai été préparée. Natation et yoga, avant le petit déjeuner, et dessin, le reste de la matinée comme une partie, de chaque après-midi. Chaque "œuvre" était ponctuée d’une présentation orale, laquelle était rarement banale. Mon père m’a beaucoup parlé de ces moments "féériques", entre mes 200 mots-phrases plus égarements, les sujets mélangeants, et mes explications liées à la pensée magique. N’ayant pas encore définie la frontière entre réel et fiction ou rêve et réalité, j’étais sincèrement persuadée que, tels des personnes, tous les objets agissaient et ressentaient. N’avez-vous jamais essayé de convaincre vos parents que vous étiez innocente, que c’était le tabouret qui avait cassé la plante, lui prêtant les plus viles intentions, pour cette horrible action ?
- Non, pas vraiment. Pas que je m’en souvienne, en tout cas.
- Tout comme moi : ces souvenirs m’ont été racontés et je les ai recréés. C’est pour cela que je les considère magiques, ce sont des reconstitutions oniriques. Dès ma plus tendre enfance, la magie a imprégné mon existence. »
Je souris. La magie des uns est l’ingénierie des autres", "la magie est une science que l’on ne comprend encore"… il y a tant de définition qu’on puisse lui fournir. Longtemps, j’ai défini la magie comme une chose que l’on fait exister car on y croit ; il n’y avait pas de différence entre les valeurs, la foi et la magie. Désormais, je sais. Je prends une inspiration avant de continuer.
« Mais passons, ou plutôt continuions. À l’heure du manger, mes parents me demandaient de me dépenser : course ou vélo, même si c’était tricycle plutôt. Après l’effort, le réconfort : une douche et le repas, enfin ! Je sais que cela ne rime point, mais je ne m’en fais pas. Des treize aux quinze heures, c’était à la sieste de faire mon bonheur. Et le soir arrivé, c’était reparti pour vingt à quarante minutes de sport, cette fois au-dehors, avec pour objectif de m’achever ! J’adore entendre mes parents expliquer, à quel point une enfant calme j’étais… je ne le formulerai pas ainsi, cependant je ne m’en souviens pas comme dit ! »
Je ricane, agrandissant mon sourire.
« C’est une enfance assez particulière.
- Je le sais, et m’en satisfait.
- Et comment cela c’est passé avec votre entrée à l’école ?
- Dans une institution privée, j’ai été scolarisée, mes parents ayant fait la demande, que je sois sous tutelle d’Israfil Sand. C’était un érudit et un ancien médecin, dont l’assurance tendait à l’égo, et dont quelques mystérieux desseins, l’avaient conduit à s’occuper de marmots. Bien que je ne le comprenais alors, son enseignement était d’or ; tout comme son humour cynique, qui nous échappait tout autant que ses remarques ironiques. Homme d’esprit universel blasé, à chacun d’entre nous un unique objectif il avait fixé : que l’étudiant surpasse l’enseignant. Il avait jusqu’à notre majorité, pour nous permettre d’y arriver. Aux sept heures le levé, un peu de yoga puis le petit déjeuner, avant de s’en aller en marchant, jusqu’à l’institution de cet homme charmant. Des huit aux onze heures, c’étaient des ateliers techniques : dessin, lecture, écriture, calcul, expression orale et musique ; les six bases de l’approche intellectuelle du monde selon ses mœurs. Chacun d’eux nous armerait, à toutes les études qu’on mènerait. Après une heure de récréation, où nous étions encouragés à étudier ce qui nous plaisait comme à prendre une collation, s’en venait le midi, et la seconde partie. L’approche physique était divisée en quatre sections, la culture végétale, l’athlétisme, la cuisine et la danse, chaque jour ayant une action, alors qu’on se préoccupait surtout de notre panse. Aux treize heures elle arrivait, même si participer il nous fallait. Des quatorze aux quinze heures nous étions en autonomie, la sieste ayant vite été bannie, puis jusqu’aux dix-sept revenaient, similaires enseignements à la matinée. A la sortie de cette école spécialisée, nos parents prenaient le relai. Des dix-huit aux dix-neuf ou aux vingt, fonction de nos capacités, c’était une foule de sport à pratiquer, histoire que l’on soit crevé enfin. J’ai essayé un peu de tout, continué ce qui me plaisait, échoué de partout, brillé là où j’y parvenais. Puis le Cataclysme. »
Ça jette toujours un froid d’en arriver là ; ironique il s’agit d’une action du réchauffement climatique. Perplexe face aux explications, cela a donc fait rentrer l’événement dans ma définition du magique ; en plein dans le mille, même si je ne le savais pas à l’époque. Nous en étions à la moitié de ma vie. La partie préparation s’était terminée plus tôt que prévue. Je me souviens quand Sand nous disait qu’il avait toujours admiré la prétention de l’école à nous préparer à un avenir qu’elle ne connaissait pas, lui n’étant capable que de nous donner les sept outils qui nous permettraient de nous adapter quoi qu’il arrive et de nous aider à les perfectionner dans les domaines qu’on attendrait de nous. Il l’a toujours dit, ce n’était pas à lui de choisir ce qui nous intéressait ; c’était à nous de nous y investir. Je ne l’ai pas assez fait, avant d’en avoir été privé.
« Tout comme je n’ai pas de souvenirs des premières années de ma vie, je n’en ai pas de ce qui a terminé celle-ci. Je n’ai vu que les conséquences, étant protégée de bien des sentences. La destruction et le chaos c’étaient miraculeusement arrêtés aux portes de notre clos, à la différence des craintes de guerre civile et d’épidémie, puisque tous luttaient pour leur survie. Sand m’a enseignée l’ultime leçon de tout mentor : surpasser les sentiments que provoque la mort. Il me manque souvent, comme beaucoup d’autres gens. A nombre mes parents offert le refuge, en notre arche qui avait survécu au déluge. Je me souviens encore quand les sept cabinets, et leurs bibliothèques affiliées, ainsi que les cinq antichambres ont été réaménagé, afin d’accueillir tous ces réfugiés. J’étais devenue la princesse, de ce château de trente pièces, avec les honneurs et les devoirs impliqués, et j’ai fait de mon mieux pour le mériter. J’ai continué d’étudier, seule désormais, et j’ai découvert un enjeu, que je résume comme je peux : quelques soient les malheurs, il y a un raccourci vers le bonheur. La magie, faisant rêver celui qui la vie ; le divertissement, lorsqu’il provoque l’émerveillement. Je m’étais toujours imaginée passer mon existence à étudier, comme le faisait mon père, voyageant à travers le monde et visitant tous les musées, mais nous avions changé d’ère. Là où beaucoup s’acharnaient, dans les bois alentours à chasser, dans l’intérieur du domaine à cultiver, j’ai profité des savoirs que j’avais. Je me suis lancée, afin d’amuser. De faire oublier, les difficultés du passé, comme celles du présent, les jours harassants. L’ordre fut vite imposé par l’armée, mais les gens s’étaient déjà réunis en communautés. Plusieurs tentatives de pillages furent déjouées, mes parents méritant leur souveraineté. Ils avaient toujours su s’entourer et notre service de sécurité, quoi que moindrement équipé, conservait sa loyauté. De mon côté j’ai fait des erreurs, plus que jamais, et je ne compte plus les heures, où je travaillais. Mes parents le voyaient, tout comme ils comprenaient, qu’avec les années, je me sentais toujours plus limitée. Lorsque les nouvelles de New York City nous sont parvenues, et que nous avons su ce que la métropole était devenue, ils ont fait leur possible, pour que j’y écrive la suite de ma bible. Ainsi me voici, ici aujourd’hui. »
C’est cela, au final, mon histoire. Même si j’ai eu la meilleure éducation qui soit possible d’avoir, je ne suis qu’une campagnarde de plus à venir rêver sa vie en ville. C’est simple, c’est vendeur. C’est vrai. Partiellement. Je joue avec la bague à mon doigt, accorde un regard à mes pieds, tais les éléments qui révèlent une toute autre vérité. J’aime créer des moments magiques mais ils ne le sont que dans l’esprit de ceux qui les perçoivent. Ceux créés par mon père, ceux ayant protégé notre demeure, ceux m’ayant mise à l’épreuve, sont bien plus réels. Tout comme le Cataclysme. Je n’ai pas l’étincelle de la magie mais mon père m’en a donné la connaissance. Des mythes, bien plus dangereux que ceux que j’avais pu imaginer. Des mythes dont un certain nombre s’est réuni à New York, l’a reconstruite et y règne. Des mythes disparus il y a des siècles voire des millénaires. Des mythes qu’il fallait identifier, évaluer. Même si c’était sous d’autres noms, mon père était connu de certains d’entre eux. Moi pas. Il m’a arrangé un passage vers New York City, il m’a permis de réaliser la carrière que je me suis choisie. Seulement, il compte aussi sur moi pour des informations. D’après plusieurs de ses contacts, en 2015 et 2016, certains avaient menés l’enquête à bien. Il fallait récupérer ces données, les compléter, savoir comment s’annonçait l’émergence de ce Nouveau Panthéon.
DEVANT L'ECRAN • PSEUDO: Amaranth • CODE DU RÈGLEMENT: Validé par le plus fort • CODE GROUPES ET POUVOIRS: Validé par le plus maléfique • AVATAR DU PERSO: Alyssa Campanella
FICHE PAR FALLEN SWALLOW
Dernière édition par Amy Orchent le Dim 9 Fév - 10:36, édité 1 fois |
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