âge  ••  Difficile à déterminer... (apparence d'environ 23 ans)
pouvoirs  ••   Séduction (peut séduire pratiquement qui elle veut)augmentation du désir (malgré sa tyrannie, on ne peut s'empêcher de l'admirer), Contrôle de champs de force(quand elle se fâche, les objets ont cette petite tendance à exploser autour d'elle)
qualités  ••  Incroyablement brillante, entreprenante et créative
défauts  ••  Tyrannique, manipulatrice et rancunière
habitudes  ••  Manipuler ses employés, réclamer de l'attention, travailler pour atteindre son objectif, élaborer un plan afin de faire payer un certain Démon.
apparence  ••  Apparence pratiquement parfaite, un corps de déesse (Ahahah), mince et de taille moyenne, cheveux blonds et longs, peau lisse et douce, yeux verts et éclatants.


Les rayons paresseux du Soleil pénétraient par l’immense baie vitrée qui servait de fenêtre au bureau de Gabrielle Englebert. Depuis 3 ans, chacune des femmes du monde entier connaissait ce nom devenu si célèbre grâce à son quasi monopole sur l’industrie de la beauté. Gabrielle, cette femme d’affaire acharnée était soudainement sortie de nulle part, avec de nouveaux produits de beauté révolutionnaires, il y avait de cela 4 ans. Elle avait ensuite, en moins d’un an, écrasé toute concurrence dans le domaine. Venus Industries était devenue le pilier central de l’industrie de la beauté et le visage de Gabrielle Englebert rayonnait de beauté sur des affiches dans le monde entier. Tout le monde était fasciné par cette jeune femme d’affaire de 23 ans qui avait si facilement pris le contrôle d’une aussi grande industrie. Ils ne savaient tout simplement pas à qui ils avaient affaire. Pour Venus, monter cette entreprise n’avait été qu’un divertissement parmi tant d’autres. Après tout, tout ce qui a trait à la Beauté ne peut être que de son ressort…

Le jour où la brèche s’est ouverte sur la dimension des divinités romaines, Venus fut tout simplement curieuse de voir ce qui se trouvait de l’autre côté. Il faut dire que les humains et leur égocentrisme avaient, depuis longtemps, cessé de croire en elle et de l’admirer. Elle s’était donc rapidement mise à s’ennuyer. Son mari (ou ex-mari) Vulcain, le dieu Forgeron, ayant mystérieusement disparu depuis un temps, et les Dieux qui passaient par son lit étaient bien nombreux. Toutefois, elle s’était lassée de ces humains des temps modernes, sans respect pour ces êtres si puissants qu’étaient les dieux. Elle avait beau être d’une beauté indescriptible, Venus avait grandement besoin d’un nouveau public et c’est entre autre ce qui la poussa vers le monde des humains, lors de l’ouverture de la brèche, laissant ainsi derrière elle toute cette vie de déesse romaine qui ne lui amenait plus autant de plaisir qu’avant. En traversant, elle espérait profondément que son boulet de fils de la suive pas… Il était si profondément stupide, elle se réjouissait à l’idée d’en être enfin débarrassée. Quelle fut sa déception lorsqu’elle réalisa qu’il l’avait suivie. À son arrivée dans le monde des humains, elle réalisa que la brèche avait détruit la ville dans laquelle elle se trouvait. Toutefois, des affiches représentant des femmes toutes plus belle les unes que les autres attirèrent son attention. Elle réalisa alors qu’elle était à sa place dans ce monde… puisque même si les humains ne croyaient plus en elle, ils croyaient en la beauté qui semblait être devenue d’une importance capitale dans cette société superficielle qui ne laissait aucune place aux gens laids. Son pouvoir n’en était que renforcé, mais elle devait évidemment être parmi les plus belles. Elle se forgea donc un corps digne de la déesse qu’elle était : un corps magnifiquement proportionné, une chevelure longue soyeuse et blonde à en faire tourner les têtes et des yeux d’un vert mystérieux et éclatant.  

C’Était précisément les traits doux et magnifique de ce visage d’humaine qu’elle considérait comme étant une œuvre d’art, qu’elle regardait ce matin-là, dans le petit miroir doré qu’elle gardait sur son bureau en permanence. Venus était solitaire. Elle ne voulait laisser la chance à personne de la détruire… pas une deuxième fois. Elle n’aimait personne… mais tout le monde se devait de l’aimer. Elle appréciait les matins comme ceux-là, lorsqu’elle ne se faisait pas déranger par les débiles qui tentaient de gérer son entreprise comme les pauvres humains qu’ils étaient. Toutefois, il y avait ce petit Cameron, son assistant, qu’elle détestait moins que les autres. Pauvre Cameron, elle le trouvait amusant… un peu comme un jouet. En arrivant à New York, Venus était contente de se retrouver parmi les humains, êtres faibles et si sensibles à la beauté. Ils étaient le nouveau public qu’elle attendait depuis si longtemps, mais elle devait se faire voir, se faire admirer. Elle décida donc, durant la première année, de se mêler à eux et de sortir dans ces endroits crasseux et miteux qu’ils appelaient les bars. Dans ce climat post-cataclysmique, seuls les aventureux se rendaient dans ces endroits, mais Gabrielle ne craignait rien, elle était une déesse après tout. Elle ne savait pas, à ce moment, qu’elle goûterait éventuellement à sa propre médecine et deviendrait plus vulnérable qu’elle ne l’avait jamais été.

Gabrielle secoua sa tête, elle ne devait pas penser à ce passé qui lui semblait pourtant si près. Elle ne devait pas penser à lui, quelqu’un l’avait probablement tué, de toute façon. Elle jeta un coup d’œil à son ordinateur alors qu’elle recevait un e-mail la félicitant une fois de plus pour les records de vente qu’elle avait effectués la semaine précédente. Elle eut un petit rire hautain et leva les yeux au ciel. Ces pauvres humains n’en finiront jamais d’être impressionnés par ces réussites qui étaient si minimes pour une déesse de l’ampleur de Venus. Elle tourna sa chaise vers la baie vitrée et admira la vue magnifique qu’elle avait de son bureau situé au 50e étage de la tour de Venus Industries qui était plantée au cœur du quartier des affaires de New York. À cette hauteur, elle voyait à peine les taxis jaune éclatant qui parcouraient New York. Une pensée satanique lui vint à l’esprit à savoir l’étendue de la bouille d’être humain sur la rue si elle en lâchait un à cette hauteur, pour le plaisir. Quoi que de la bouillie de démon serait bien plus jolie à ses yeux…

Un soir, alors que Gabrielle explorait son nouvel univers et songeait à la manière qu’elle utiliserait pour prendre son emprise sur celui-ci, elle se retrouva dans un bar assez miteux qui devait attirer beaucoup plus de vermines que de gens recommandables. Assise au bar à siroter un verre d’alcool qui lui rappelait vaguement le nectar divin que l’on offrait aux dieux au temps de leur gloire, elle fit la connaissance d’un homme. Pas que cela avait quelque chose de différent, Venus connaissait bien les hommes, probablement mieux que personne, d’ailleurs. Toutefois, il était le premier à la fasciner à ce point. Évidement, ils s’étaient parlés puisqu’une jeune femme de sa beauté ne passait pas inaperçue dans un endroit aussi crasseux. C’est toutefois en lui adressant la parole de Gabrielle se planta un premier poignard dans le dos. Elle aurait du se méfier de lui, mais elle s’était éprise de sa propre médecine : le désir. Pas celui qu’elle ressentait lors de ses aventures avec d’autres dieux qui était bien plus le désir du plaisir. Non. Le désir de l’autre. À force de lui parler, elle lui avait trouvé du charme et avait accepté de le revoir. La séduction. Il l’avait séduite et ce fut le deuxième poignard puisqu’ensuite, ils se sont mis à pousser leur relation plus loin. Gabrielle commença en trouvant la situation drôle, puisqu’elle découvrit que son compagnon était en fait un démon de la pire espèce, chose qui, étonnamment, ne la dérangeait guère. Il avait du talent… en tout! Elle fut enfin contrainte de s’avouer, après une analyse de ses sentiments, qu’elle avait goûté à sa dernière médecine, la plus puissante, mais surtout la plus dangereuse : l’Amour. Une fois de plus, Gabrielle secoua sa tête. Elle ne devait pas glisser une fois de plus vers la fureur, pas à cause de lui. Elle se tourna vers la petite créature adorable qui avait sauté sur son bureau. C’était sa magnifique chatte d’un gris intriguant portant un collier orné de diamants à son cou auquel pendait une médaille sur laquelle était gravé VENUS. Pas très original, mais tellement représentatif comme nom pour une si belle créature. Gabrielle n’avait pas mis beaucoup de temps à comprendre que ces créatures qu’étaient les chats étaient bien plus intelligentes que les humains. Et de bien meilleure compagnie que les démons… Le jour où Matt l’affreux démon a disparu de la vie de Gabrielle sans laisser de trace ni d’explication derrière lui, elle comprit à quel point elle était vulnérable. C’était comme s’il avait charcuté son âme et même après 4 ans, elle ne pouvait se sortir son image de l’esprit… il y était bien encré, probablement pour l’éternité. Il ne restait à Gabrielle qu’à le détester et à trouver un moyen de lui faire un jour payer ce qu’il avait fait. On ne s’attaque pas à une déesse sans en subir les conséquences, il l’apprendrait à ses dépends et rien ne pressait, elle avait bien du temps devant elle… mais il paierait. À cette pensée, elle serra les dents et les poings et fixant un point invisible avec des yeux noirs de fureur. Soudain, le lustre de cristal accroché au milieu de la pièce vola en milles éclats à travers la pièce. Le chat disparu sous le bureau en une fraction de seconde. Gabrielle laissa tomber sa tête sur son bureau. C’était le quatrième en deux semaines, il fallait que ça cesse. Elle appuya sur le bouton de l’intercom.

-Cameron, je te pris de venir dans mon bureau et de bien vouloir contacter la compagnie de luminaires, le lustre vient d’exploser, encore.

La journée avait bien mal tournée, une fois de plus à cause de Matt. Un jour, elle se ferait un foulard avec ses trippes, paroles de Venus.



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