Les Dieux de New York
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Les Aristochats font la fête [Terminé]

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Melany R. CrowleyMelany R. Crowley


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Les Aristochats font la fête [Terminé] Vide
MessageSujet: Les Aristochats font la fête [Terminé] Les Aristochats font la fête [Terminé] EmptyLun 15 Mai - 12:26

À chaque fois que Melany sortait de chez elle pour se changer les idées, elle finissait par regretter le confort de sa chambre et de son pyjama et se demandait ce qu'elle faisait là. Comme ce soir, où elle avait décidé de se rendre à une fête organisée par des étudiants de l'université, se disant qu'elle passerait du bon temps, mais elle s'était finalement retrouvée toute seule dans un coin, un verre en main, pour ne pas se faire offrir à boire. Elle était là mais ne s'amusait pas vraiment. La jeune Felidea n'appréciait pas la foule de la fête. Elle avait une grande bulle d'espace personnelle et n'était donc pas à l'aise avec les inconnus qui la frôlaient et qui envahissait son espace. La proximité des autres ne lui plaisait pas, c'est pourquoi elle avait choisi un endroit le plus en retrait possible des autres invités: un sofa dans un coin, c'était parfait...

Melany aimait observer les gens, elle essayait alors de comprendre les relations entre chacun. Pour passer le temps, elle s'amusait aussi à inventer des vies à ces inconnus et des conversations entre certaines personnes. Mais plus elle observait les gens et moins elle se trouvait à sa place. En effet, quand elle regardait autour d'elle, elle avait l'impression de regarder un documentaire animalier. C'était une vraie jungle, frôlant le ridicule. Certains dansaient, d'autres riaient, d'autres discutaient dans un coin, d'autres encore participaient à des jeux à boire, mais tout ceci était fait dans un but sexuel, c'était clair. Le beau jeune homme ne discutaient pas avec la jolie brunette juste pour s'élever l'esprit. Tout comme les deux jeunes femmes s'arrachant presque les amygdales avec leurs langues respectives ne se pratiquaient pas pour un examen de médecine. Melany s'était d'ailleurs fait pousser du sofa sur lequel elle s'était assise par un couple aux mains baladeuses. Plus la soirée avançait et plus les comportements déplacés avaient lieu. De plus en plus de baisers devenaient langoureux et de plus en plus de danses rythmées devenaient des ballades malgré tout. Melany n'aimait pas ce qu'elle voyait, elle commençait à en avoir assez. Qui pouvait bien aimer se donner en spectacle ainsi ? Quel genre d'être humain pouvait se rabaisser à de telles démonstrations en public? Melany se sentait définitivement plus en terrain ennemi qu'autre chose. Et son verre commençait à être assez vide pour qu'elle risque de s'en faire offrir un autre. Elle devait partir!

Melany était fière d'elle-même, car elle était restée tard, même si elle ressentait une absence totale de plaisir, parce qu'elle ne voulait pas qu'en rentrant plus tôt son père lui fasse des remarques sur son manque d'effort pour une vie sociale saine. Qu'il lui dise que le réseau de contacts c'était important, primordial même. Ou qu'il lui répète que c'était les meilleures années de sa vie et bla-bla-bla...

En se frayant un chemin vers la sortie, elle se fit bousculer et tomba sur les fesses juste à côté d'un autre sofa contre lequel elle avait essayé de se rattraper avant qu'il ne soit trop tard, en vain. Elle se releva finalement et voulu s'excuser aux gens assis sur ledit sofa, quand elle se figea. Elle connaissait le jeune homme occupé à embrasser deux femmes à tour de rôle et elle ne pouvait pas le laisser passer sous le silence.


-Excusez-moi, mais je vous emprunte ça...

Melany tira sur le bras du jeune homme pour le forcer à se lever et à marcher. Heureusement qu'il n'était pas lourd! Sa démarche était hésitante, mais il était capable de se déplacer, ce qui était bon! La jeune Felidea le traîna jusqu'à l'extérieur, empoignant une bouteille d'eau au passage, car elle se dit qu'une bonne bouffée d'air frais leur ferait du bien, en tout cas, surtout à lui! Une fois dehors, elle l'assit sur un banc à proximité de la porte d'entrée. Elle lui déboucha la bouteille et la lui tint devant son visage. Elle se dit qu'il valait mieux ne pas la lâcher, même s'il semblait bien la tenir.

-Alors, Jim Viktorio Crowley... qu'est ce que tu crois que tu faisais là ? Du réseautage? Vous vous échangiez vos numéros en code morse avec la langue au fond de vos gorges peut-être?

Melany soupira et replaça une mèche un peu rebelle qu'une des deux jeunes femmes avait dû déplacer.

-Tu es un Crowley, et pas n'importe lequel! Tu es mieux que les autres, tu es mieux que ça...
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MessageSujet: Re: Les Aristochats font la fête [Terminé] Les Aristochats font la fête [Terminé] EmptyLun 4 Sep - 14:27

Il y avait quelques mois que Jim avait emménagé dans un appartement du quartier Empire. Il avait expliqué à ses parents que vivre hors de la maison familiale lui permettrait de développer son autonomie en plus de le faire paraître plus adulte aux yeux des gens avec qui il faisait affaire. Son père s'était vite rangé à son avis. Les arguments réfléchis, et également mis en doute, par son fils pendant des semaines l'avaient convaincu. Sa mère s'était montrée plus réticente, sans formuler de refus direct. Il avait semblé à Jim qu'elle désapprouvait son idée sans arriver à trouver comment la démolir d'une manière suffisamment efficace pour qu'à la fois père et fils n'argumentent pas. Il était dans les habitudes de Mme Crowley de simplement écraser ce avec quoi elle n'était pas d'accord, mais elle procédait toujours si habilement que personne ne trouvait comment la contredire. Jim avait appris à ne proposer que ses idées les mieux soutenues et, surtout, à reculer devant les batailles perdues d'avance. Ce soir-là, sa mère n'avait offert aucune résistance directe, mais le jeune homme avait clairement senti sa déception. Quelques jours plus tard, quand elle lui avait demandé sans le regarder s'il partait parce qu'il n'appréciait pas la vie de rêve qu'elle et son père lui offraient, il s'était retrouvé désarmé et n'avait eu qu'une opposition attendue à lui offrir.

La décoration minimaliste de son appartement de quatre pièces se déployait presque exclusivement dans les tons gris et dans le blanc. Elle tranchait avec le style victorien de la gigantesque maison des Crowley. Jim trouvait ce style de décoration franchement reposant. Son appartement semblait rangé à la perfection si on n'ouvrait pas les placards ou le grand coffre de son salon. Le felidae avait toujours eu un faible pour entasser hors de sa vue ce qui traînait et qu'il n'avait pas envie de bien ranger.

Les premières semaines hors du nid familial avaient été plutôt étranges. L'angoisse de décevoir ses parents, mais aussi d'échouer à ses propres yeux, lui avait fait imaginer les pires scénarios. Puis, une fois habitué à sa nouvelle vie, le jeune homme s'était aperçu que vivre seul lui offrait une liberté à laquelle il n'avait jamais pu goûter auparavant. Il n'avait plus besoin de cacher cahiers à dessins, feuilles de notes ou livres sur des sujets bizarres. Plus personne ne surveillait l'heure à laquelle il rentrait ni celle à laquelle il se levait. Bien sûr, ses parents lui envoyaient régulièrement des messages et il les croisait au travail, mais ils ne contrôlaient plus son quotidien.

Depuis son entrée à l'université, Jim avait tâché d'agir selon les stratégies de ses parents. Il avait suivi leurs conseils : être au top de sa classe et conserver des liens cordiaux positifs avec les autres étudiants. Il avait fait acte de présence à quelques fêtes, malgré l'ennui qu'il tirait de ce genre de soirées trop bruyantes où tout le monde agissait avec stupidité. Il ne s'était fait des amis que dernièrement, après plus de deux ans d'études. Habituellement, il visait les meilleurs du groupe pour les travaux en équipe mais, cette fois-ci, le professeur avait tiré au sort les équipes et il s'était retrouvé avec une fille aux résultats académiques moyens, mais à la personnalité électrique. Jim n'avait pas pu s'empêcher de contrôler au maximum le texte pour le cours, mais il le faisait même quand il travaillait avec les meilleurs. La fille, Kelly, l'avait laissé faire en se moquant un peu de lui. Contrairement aux autres étudiants qui avaient travaillé avec lui, elle avait continué à aller vers lui une fois le devoir achevé et remis. Elle lui avait ensuite présenté ses amis, un petit groupe aussi étonnant qu'elle.

Kelly et ses amis faisaient régulièrement la fête, soit entre eux cinq, soit avec plus de gens, n'importe quel soir de la semaine. Jim s'était mis à les fréquenter assez régulièrement et, bien qu'il ne se fusse pas complètement intégré au groupe serré d'amis, sa présence était devenue de plus en plus naturelle. Les soirées à cinq s'étaient transformées en soirées à six. Kelly, son petit copain Seth, Dorian, Taylor et Leah représentaient les principaux contacts sociaux de Jim, en dehors de sa famille et Frederik, et il y avait plus de deux mois que le jeune Crowley avait un peu perdu le contrôle à leur contact. Pour la première fois de sa vie, il n'avait pas envie de le reprendre. S'étourdir le grisait d'une façon nouvelle et il souhaitait en profiter.


-Excusez-moi, mais je vous emprunte ça...

Le jeune homme se laissa entraîner par sa cousine, trop surpris pour résister ou même s'excuser auprès des deux jolies personnes qu'il abandonnait si cruellement.

Jim eut un petit sourire quand Melany le força à s'asseoir. Il était mi-amusé mi-contrarié. Pour qui se prenait-elle? Il lui arracha la bouteille d'eau des mains en voyant qu'elle ne la lâchait pas. Il n'était pas invalide! Il avait simplement un peu bu. Elle devait ne rien y connaître… Le tiers de la bouteille se renversa sur sa belle chemise à cause de son mouvement brusque.


-Ah non…

-Alors, Jim Viktorio Crowley... qu'est ce que tu crois que tu faisais là ? Du réseautage? Vous vous échangiez vos numéros en code morse avec la langue au fond de vos gorges peut-être?


Le felidae leva un regard profondément ennuyé vers celle qui semblait s'être donné comme mission de l'empêcher de s'amuser.

-Et toi? Tu t'es transformée en ma mère, peut-être?

Même éméché, Jim pouvait réaliser toute la portée de cette dernière réplique. Depuis sa rupture avec Samson, Melany s'était rapprochée de lui, un peu comme avant leur adolescence. Jim ne se comportait évidemment pas en livre ouvert avec elle, ni avec qui que ce soit, mais ils avaient frôlé le sujet de leur famille étouffante quelques fois. Les deux felidae avaient échangé quelques blagues sarcastiques sur ce thème, et aussi partagé des avis qu'il leur valait mieux taire aux autres membres de leur famille. Comparer Melany à Mme Crowley dépassait la simple comparaison avec le cliché d'une mère. Dans ce cas-ci, le rapprochement accidentel avec les attentes envers la jeune femme avait quelque chose de cruel.

-Je suis désolé… C'est pas... ce que je voulais dire... bafouilla-t-il en baissant les yeux.

-Tu es un Crowley, et pas n'importe lequel! Tu es mieux que les autres, tu es mieux que ça...

-J'en ai parfois marre d'être un Crowley,  laissa-t-il échapper, les yeux toujours fixés sur le sol.

Après avoir bu la moitié de ce qu'il restait dans la bouteille, il essaya de se reprendre:

-Allez, c'est pas si grave. Je fais juste m'amuser un peu. C'est qu'une petite fête, dit-il en cherchant instinctivement son verre laissé sur la table près du sofa où il s'était fait ses deux nouvelles amies un peu plus tôt.
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MessageSujet: Re: Les Aristochats font la fête [Terminé] Les Aristochats font la fête [Terminé] EmptySam 20 Jan - 23:12

Melany rêvait depuis le début de son adolescence de partir en appartement. Elle avait hâte de créer son petit nid, son coin juste à elle, qui lui ressemblerait et où elle serait bien. Elle épluchait souvent les revues de décoration intérieure, choisissant déjà des harmonies de couleurs et des décors qu'elle voudrait chez elle. Elle aimait les mélanges de style rustique et industriel. Le bois et le métal se marient à merveille. Melany se voyait déjà dans un espace à aire ouverte pour sa cuisine, sa salle à manger et son salon. Elle avait même fait des tableaux sur Pinterest de ce qu'elle aimait. Elle en rêvait de cet appartement. Cependant, chaque fois qu'elle essayait d'en parler avec son père, il était toujours fermé à l'idée. Il disait généralement simplement non. Les fois où Melany avait assez d'énergie pour insister sur les raisons, il sortait toujours que ce ne serait pas bien vu, que cela ferait jaser négativement. Une jeune femme seule dans un appartement donnait une impression qu'elle était de petites moeurs. Ils se feraient questionner et soupçonner, ce ne serait pas bon pour les Crowley. Et quand Melany sortait que Jim, lui, avait eu le droit d'aller en appartement, elle se faisait répondre que Jim, lui, était un homme. Il pourrait se défendre, se débrouiller et prendre de meilleures décisions. Il était calme, responsable et sérieux, ses parents pouvaient avoir confiance en lui. Jim n'avait jamais fait d'ennuis, il n'en ferait donc pas plus en appartement. Même si son père ne le disait jamais clairement, cela voulait dire «contrairement à toi, Melany». Et elle ne pouvait pas vraiment en être fâchée, puisque c'était vrai qu'elle en avait fait voir de toutes les couleurs a son père depuis la mort de sa mère.

Quand Jim pris la bouteille d'eau trop rapidement et renversa son contenu sur sa belle chemise, Melany eut un petit sourire désolé. Son cousin allait sûrement lui dire qu'il n'avait pas bu tant que ça et que tout était sous contrôle, mais il venait aussi de donner la preuve du contraire.

-Et toi? Tu t'es transformée en ma mère, peut-être?

Melany ouvrit la bouche pour répondre, mais aucun son de sortit, car elle était trop émotive. Elle la referma en fronçant les sourcils et en se croisant les bras sous la poitrine. Elle aurait dû le laisser là-bas à se ridiculiser. Elle était venue l'aider et voilà qu'elle se faisait insulter gratuitement.

-Je suis désolé.. C'est pas... ce que je voulais dire...

Melany se radoucit et décroisa ses bras.

-Ça va... C'était sûrement plus l'alcool qui parlait...

Melany était contente que Jim s'excuse. L'alcool enlevait les inhibitions, mais ne faisait pas dire toute la vérité. Ses paroles avaient dépassé ses pensées et elle avait déjà hâte de le taquiner en lui remettant sous le nez cette maladresse. La jeune femme espérait tout de même secrètement que c'était réellement une erreur et non une révélation. Mme Crowley avait certes quelques qualités, mais ce n’était certainement pas celles-ci qui prenaient le dessus lorsqu’on pensait à elle. Melany voulait beaucoup de choses dans sa vie, mais ressembler à sa tante n’en était pas une. Au contraire, les parents de Jim, son propre père et la majorité des Felidea se retrouvaient dans la liste des modèles à ne surtout pas suivre. Melany détestait que les gens de sa race veulent tellement plaire, se vanter et faire seulement les choses pour suivre l’ordre pré-établi. Elle détestait qu’ils mettent de côté les gens qui ne voulaient pas se conformer à ce mode de pensée désuet et réducteur. Elle détestait que tout le monde fasse comme s’ils s’aiment tous et qu’ils étaient tous si merveilleux, quand dès qu’ils le pouvaient ils lançaient des insultes et des remarques acerbes dans le dos de ceux qui étaient moins biens qu’eux, au final. Melany voulait pouvoir vivre sa vie en faisant ses propres choix et ses propres erreurs. Elle détestait que son père décide pour elle son horaire d’étude et que sa tante décide ce qu’elle porterait à chaque soirée. Elle rêvait de se sortir de cette société mondaine, mais toxique. Respirer autant de vapeur d’hypocrisie et de vanité ne pouvait pas être conseillé sur le long terme. Elle ne voyait pas les bénéfices de ce mode de vie. Heureusement, depuis qu’ils étaient plus proches, Jim lui expliquait comment bien survivre dans cette jungle, ce qui rendait le tout vraiment plus facile à tolérer pour Melany. Mais elle ne pouvait quand même pas jouer aussi bien le jeu que son cousin. Les soirées entre Felidea et leurs collaborateurs étaient encore pénibles et souffrantes, et ce, des jours à l’avance. Son seul réconfort désormais était de savoir qu’elle pourrait aller rire des autres invités discrètement avec Jim, quand leurs parents ne regarderaient pas.

-J'en ai parfois marre d'être un Crowley.

-Oh, alors là je peux le comprendre… La pression, directe ou silencieuse, pour être toujours parfait, toujours à la hauteur… c’est que y’en a marre à la fin!

-Allez, c'est pas si grave. Je fais juste m'amuser un peu. C'est qu'une petite fête.

-C’est que je trouve qu’il y en a de plus en plus souvent des petites fêtes, et, bien que je sois d’accord avec le fait que tu as bien le droit de t’amuser, je ne voudrais pas que tu te ridiculises. Si je n'étais pas arrivée, ça se serait terminé comment?

Melany soupira et réunit ses cheveux sur un seul côté de sa tête.

-Tu es la meilleure personne que je connaisses. Tu es le seul pour qui j’ai du respect et de l’admiration. Tu es intelligent, déterminé et allumé. Je ne veux pas que tu finisses à toujours être saoul mort à embrasser deux inconnues pour passer le temps…

Melany s’assit à côté de son cousin.

-Je ne veux pas te faire la morale. Je te partage simplement mon opinion. Tu feras bien ce que tu veux de tout ça… Je trouve juste que tu as tellement à offrir que tu vaux bien plus qu’un appartement miteux rempli de jeunes louches et ivres...
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MessageSujet: Re: Les Aristochats font la fête [Terminé] Les Aristochats font la fête [Terminé] EmptyMer 23 Mai - 15:03

Au contact de Kelly et sa bande, Jim avait découvert à quel point il avait peu goûté à l'amitié sous ses différentes formes au cours de sa vie. La plupart de ses liens avaient été contrôlés par ses parents de près ou de loin et, comme il n'était pas sociable, il n'avait pas cherché à faire des rencontres en dehors du cercle social imposé par ses parents. Ses seuls véritables amis à ses yeux étaient Melany, Kayla et Frederik, mais il n'avait décidé de côtoyer aucun de ceux-ci lui-même. Avec Kelly, il avait eu le choix depuis le début. Il n'avait pas eu à faire d'efforts malgré une mésentente initiale comme avec Frederik et Kayla. Il ne regrettait évidemment pas d'avoir appris à mieux connaître son ancienne promise ainsi que son meilleur ami, et leur amitié d'aujourd'hui ne devait à M. et Mme Crowley que son origine, mais découvrir par lui-même d'autres personnes, sans que leur respect ne soit obligatoire, revêtait une nouveauté exaltante, et une forme de risque jamais expérimentée auparavant.

Jim s'était rapproché de manière un peu troublante de Leah et Taylor, et il refoulait toute réflexion à ce sujet dès que son esprit dérivait vers les inquiétudes. Leah l'avait d'abord charmé par ses répliques acides mais brillantes, mais aussi avec son humour un peu déplacé qui rappelait celui de Frederik Holmes. Jim l'avait vite mentalement mise dans la catégorie des gens intelligents, avant de réaliser que l'ingéniosité de Taylor, bien que plus tranquille à première vue, rivalisait férocement avec celle de son amie. Leah était artiste et Taylor, dans le domaine scientifique. Leur amitié datait du début de leur adolescence, tout comme avec Kelly, qui sortait depuis un an avec Seth. Dorian avait rejoint le groupe à leur entrée à l'université et formait une sorte de couple ouvert avec Leah. Jim avait eu du mal à garder une vision ouverte sur le sujet, mais il avait gardé le silence sur ses opinions. Au final, il n'en avait plus rien à faire. De toute manière, il était maintenant assez mal placé pour juger les relations des autres en considérant ce qui l'avait justement uni à Leah ainsi que le genre de comportement qu'il avait une fois de plus adopté ce soir. Et c'était sans compter la dangereuse proximité qu'il avait développée avec Taylor en se sachant promis à un mariage avec Nadia Velasquez. Jim Crowley n'était plus irréprochable, mais ses parents n'en savaient rien et il était enfin libre. Perdre le contrôle le faisait se sentir invincible et, même si une voix en lui répétait que ce n'était qu'une illusion, il n'arrivait pas à s'empêcher de se laisser aller après tant d'années à toujours faire ce qu'on attendait de lui.

La présence de Melany, ce soir, le ramenait durement sur terre. Il était trop éméché pour bien réfléchir, mais l'impression de liberté sur laquelle il voguait depuis plusieurs semaines promettait de ne pas faire long feu. Il n'était pas à l'abri de ses responsabilités ni de son obligation à toujours se montrer parfait.


-Oh, alors là je peux le comprendre… La pression, directe ou silencieuse, pour être toujours parfait, toujours à la hauteur… c’est que y’en a marre à la fin!

Melany était gentille. Trop pour une Crowley, pensait Jim. Ce qui la différenciait du reste de cette famille avait moins à voir avec son handicap magique qu'avec sa douceur. Elle s'était endurcie avec les années, mais pas sans être brusquée de tous côtés. Le jeune homme regrettait d'avoir passé son adolescence à s'éloigner d'elle. Il avait tenté de la protéger à distance, mais il n'avait pas eu le courage de la soutenir de près. Depuis sa rupture avec Samson, Melany lui avait laissé une chance de revenir vers elle. Prudemment, il lui avait offert son amitié, pas comme avant, mais en tant que jeune adulte qui  essayait de réparer ses erreurs.

-C’est que je trouve qu’il y en a de plus en plus souvent des petites fêtes, et, bien que je sois d’accord avec le fait que tu as bien le droit de t’amuser, je ne voudrais pas que tu te ridiculises. Si je n'étais pas arrivée, ça se serait terminé comment?

Jim eut une pensée pour Taylor. Il y avait pire qu'embrasser deux inconnues dans une fête où tout le monde buvait. Il était préférable que Melany ignore l'étendue de ses écarts. Il prit une gorgée d'eau sans répondre.

-Tu es la meilleure personne que je connaisses. Tu es le seul pour qui j’ai du respect et de l’admiration. Tu es intelligent, déterminé et allumé. Je ne veux pas que tu finisses à toujours être saoul mort à embrasser deux inconnues pour passer le temps…

-T'es pas obligée d'exagérer les compliments, Melany. Je comprends ton point et… tu as raison. J'ai dépassé les bornes. C'est juste… tellement nouveau. J'ai perdu le contrôle, acheva-t-il dans un murmure en frottant la bouteille presque vide sur son front pour se rafraîchir.

-Je ne veux pas te faire la morale. Je te partage simplement mon opinion. Tu feras bien ce que tu veux de tout ça… Je trouve juste que tu as tellement à offrir que tu vaux bien plus qu’un appartement miteux rempli de jeunes louches et ivres...

-Pfff… Tu veux toujours me faire la morale, allez! dit-il en riant. Si ça te dit, on part. On pourrait acheter des chips, les manger chez moi et regarder un film.

Jim se leva et termina la bouteille d'eau.

-Ce sera évidemment moins nul que la musique qu'ils passent ici. Oh et on pourrait acheter des chips aussi! ajouta-t-il sur le ton de la révélation, ayant oublié qu'il venait tout juste d'en faire la proposition.
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