Les Dieux de New York
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Celle que j'aime [TERMINÉ]

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Policier badass et mal engueulé
Charles DemersCharles Demers


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Phobie: La tristesse, les crises de douleur
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Celle que j'aime [TERMINÉ] Vide
MessageSujet: Celle que j'aime [TERMINÉ] Celle que j'aime [TERMINÉ] EmptyMar 11 Nov - 16:25

Je me laisse tomber sur le côté, un peu lourdement, à bout de souffle. Mon regard caresse la peau nue de Deborah avant de remonter jusqu'à son visage. Ses longs cils battent doucement, elle me sourit. Je lui souris aussi, mais je suis convaincu que j'ai l'air débile, alors qu'elle est si belle avec son regard en demi-lunes de joie et ses joues rougies par l'intensité de notre récente activité. Je ne peux me retenir d'attraper une mèche de ses longs cheveux pour la retirer de sur son épaule. Je la dépose doucement sur l'oreiller avant d'embrasser doucement cette peau nouvellement dénudée. Il n'y a rien que je n'aime pas de cette fille. Rien. Chaque détail en elle me charme au point de me faire perdre le fil de nos conversations ou de me faire prendre un cadrage en plein visage parce que je la regarde en marchant.

Je remonte la couverture sur sa poitrine, même si je préférerais cent fois mieux continuer à l'avoir dans mon champ de vision. Je veux juste éviter que Deborah n'ait froid. Je passe d'ailleurs un bras autour d'elle, par-dessus la couverture. Je voudrais la mettre à l'abri de tout. Mon travail de policier m'a ouvert les yeux sur toutes les horreurs dont l'homme est capable et, même si je sais que Deborah est prudente et intelligente, je ne peux m'empêcher d'avoir peur pour elle quand je ne suis pas tout près pour veiller sur elle.

Je n'ai pas eu beaucoup de petites amies sérieuses dans ma vie et je ne sais pas après combien de temps la folie de premiers temps est supposée redescendre. Il y a maintenant plusieurs mois que je forme un couple avec Deborah et il me semble que je l'aime encore plus qu'au début de notre relation. J'apprends encore à la connaître et même ses défauts ne me découragent pas de l'aimer. J'éprouve pour elle une affection que je sais intense et un peu stupide mais, en même temps, je la considère aussi comme une amie. Nous agissons comme un couple, mais nous arrivons aussi à nous amuser ensemble sans craindre de nous montrer nos bizarreries. Je suis à l'aise avec elle, nous avons notre propre petit monde.

Il y a cependant une chose de laquelle je n'ai pas parlé à Deborah: mes origines. Comme je ne sais pas si ma blonde connait l'existence de la magie, je ne sais pas trop comment lui raconter que je suis une sorte de clône raté dont le père biologique avait des pouvoirs surnaturels. Je lui cache encore tout ce qui concerne cette partie de moi, en partie parce que je ne veux pas la brusquer, mais aussi parce que je crains qu'elle s'éloigne de moi en apprenant que je ne suis pas normal. Je ne lui ai d'ailleurs pas parlé de mes crises de douleur, et ce, même si j'ai toujours peur de m'en taper une en sa présence. Je voudrais lui dire et, en même temps, rien ne me terrorise plus.


-Tu es tellement belle.

J'ai toujours eu un don pour m'exprimer avec originalité et intelligence. Heureusement, Deborah ne semble pas trop découragée, même après tout ce temps, par ma manière peu évoluée de converser. Il faut dire que je fais de mon mieux à tous les niveaux, avec elle, même si je ne me sens pas vraiment à la hauteur. Son bonheur compte beaucoup pour moi et j'essaie de la combler le plus possible, que ce soit en lui faisant de petites surprises, en lui rendant service ou en l'écoutant quand elle veut me parler de sa vie et ses émotions de femme. Je porte aussi attention à comment je...nous...à son plaisir physique, quoi. Je ne sais pas si je suis un bon amant, mais la satisfaction de la femme est un point qui a toujours été important pour moi, même si j'ai des expériences limitées en nombre, sur ce sujet.

-As-tu faim?

C'est une autre manière de dire «J'ai faim.», une manière plus polie. Je songe aux cupcakes que Deborah a faits et je me vois déjà en engloutir trois: un de chaque couleur, parce que je ne suis pas raciste. J'entends les pas de Sam à la fin de ma phrase. Il a habituellement la délicatesse de nous laisser un peu d'intimité. Il va se planter devant la grande fenêtre du salon et il fixe silencieusement les passants. Dès qu'il entend ma voix, par contre, il abandonne son poste d'observation pour venir nous rejoindre. Je suis heureux qu'il ait vite compris qu'il ne peut pas piétiner Deborah comme il le fait avec moi: elle est beaucoup plus menue que moi! Comme à l'habitude, Sam monte donc au bout du lit, où il s'installle, posant sa tête sur ce qui me semble être un pied de celle que j'aime, sous la couverture.

-Salut, Sammy.


Dernière édition par Charles Demers le Lun 3 Aoû - 13:15, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Celle que j'aime [TERMINÉ] Celle que j'aime [TERMINÉ] EmptyMer 4 Fév - 9:51

J'aimais Charles comme jamais je ne me rappelais avoir aimé un homme dans ma vie. Je ne me laissais pas autant emporter dans mes sentiment, habituellement. Je gardais une distance, pour me protéger, pour le protéger. Mais avec Charles, je sentais que je pouvais être moi. Je savais qu'il m'avait vu dans mes plus petits habits, mes meilleurs jours et les moins bons aussi. Il m'avait déjà vu faire des tempêtes au Velvet et faire la fête avec mes employés. Je savais qu'il n'aurait pas peur de moi, ce qui rendait mes sentiments encore plus forts, je crois. Je l'aimais plus chaque jour, comme si je n'avais jamais assez de lui, comme si je ne pourrais jamais rien faire d'autre. J'aimais tout de lui, le beau comme le laid, le facile autant que le difficile... Je ne voyais pas ce qui pourrait me faire arrêter de l'aimer puisque je n'en avais jamais assez. Ses attentions faisaient mon coeur s'emballer, ses compliments me rendait niaise, mais moins que ses baisers ou ses étreintes. Mon amour pour lui me faisait avancer, mais l'amour qu'il me portait me comblait et me poussait à me dépasser. Je voulais qu'il m'aime autant que l'aimais. J'aimais tellement Charles que je croyais que j'allais bien finir par exploser de ce trop plein d'amour.

Même si j'aurais préféré qu'il reste bien collé contre moi, je le laissai s'éloigner, pour qu'on reprenne notre souffle et pour abaisser notre température corporelle respective. Je fermai les yeux et soupirai en m'étirant, puis je tournai ma tête vers mon amoureux et posai mon regard dans le sien. Ses yeux avaient quelque chose de magnétique et de mystérieux. La couleur, sûrement. J'aimais les regarder. Je laissai mon regard vagabonder quelques instants sur son torse musclé et légèrement humide suite à l'effort. J'aimais regarder ses muscles aussi, avouons-le! Je déposai ma main sur son nombril quelques instants, puis je dû mettre la même main devant ma bouche pour cacher la pleine vue gênante sur ma luette, causé par un bâillement. Je n'étais pas vraiment fatiguée, mais les endorphines faisaient leur travail... En même temps, Charles remonta la couverture sur mon corps. Puis, je tournai de nouveau mon visage vers lui.


-Tu es tellement belle.

-Merci, mais tu es encore plus beau!


Sous les couvertures, je me glissai tout contre lui et donnai quelques baisers sur le haut de ses pectoraux. Je restai dans le creux de son bras, un de mes propres bras entourant son ventre. Je n'étais nulle part aussi bien que dans les bras de mon amoureux. Il me comblait sur tous les plans et j'étais extrêmement heureuse que ce soit moi qu'il ait choisi.

-Je pourrais rester comme ça toute la vie...

-As-tu faim?

-Oui, un peu, mais je ne veux pas sortir d'ici tout de suite...


Pour prouver mon confort et mon contentement, je resserrai mon éteinte contre le corps de mon amoureux en remontant légèrement mon genou pour qu'il se retrouve sur la cuisse de mon homme. Et j'avais bien fait parce que Sam venait de monter sur le lit. Il s'était couché au bout du lit, la tête sur le pied que je n'avais pas remonté. Je connaissais ses techniques maintenant, je savais qu'il montait au pied, mais finissait par ramper pour remonter dans le lit pour finalement se placer entre Charles et moi s'il y avait le moindre espace entre nos corps.

-Salut, Sammy.

-Allô petit gars!


Il n'était pas petit du tout, mais comme il semblait si souvent l'oublier, j'aimais en rire. Je me levai sur un coude et me penchai vers le visage de Charles pour déposer un court baiser sur ses lèvres. La douceur et la chaleur de celle-ci me surprenait encore à chaque fois. Il y avait un truc important dont je voulais lui parler et je devais vraiment me concentrer sur le sujet et ne pas me laisser distraire par sa beauté, la douceur de ses lèvres ou la chaleur de sa peau...

-Est-ce que je peux te poser une question?

Je n'attendais pas vraiment de réponse, c'était surtout un moyen de le préparer mentalement à me répondre.

-J'ai cru remarqué quelque chose.

Je mis ma main dans ses cheveux et commençai à les flatter doucement.

-Pourquoi parfois, soudainement, tu deviens tout crispé? Et pourquoi tu es souvent nerveux quand on devient intimes? Je te sens tendu et inquiet jusqu'à ce qu'on se déshabille... est-ce que je fais quelque chose de travers?

Je continuai à lui flatter les cheveux, me disant que cette tendresse le rendrait peut-être plus enclin aux révélations...
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MessageSujet: Re: Celle que j'aime [TERMINÉ] Celle que j'aime [TERMINÉ] EmptySam 28 Mar - 22:56

Je ne suis pas un obsédé abusif et fou. Je suis protecteur envers Deborah, mais je la laisse respirer. Je ne l'appelle pas à toutes les dix minutes et je n'exige pas d'elle des comportements exagérément prudents. Je ne fais pas non plus de crises de jalousie concernant le Velvet Dream. Certains de mes collègues de travail sont de ce genre. Ils appellent continuellement leur amoureuse pour savoir où elle se trouve ou se fâchent parce qu'elle est sortie avec ses copines. Je sais qu'ils me jugent. Je suis avec une danseuse, ce qui, à leurs yeux, est pareil comme sortir avec une prostitué. Ils sont débiles. Et Deborah n'est pas une petite poupée à ranger dans leurs jouets sexuels imaginaires.

Je sais que plein d'hommes fantasment sur ma blonde. Ils vont au Velvet Dream la regarder danser et ils tombent sous le charme. Certains le font d'ailleurs avec moins de classe que d'autres... Mais j'ai confiance en Deborah. Elle m'aime et nous avons mis au clair que si ça vient à changer, on se le dit et on passe à autre chose. Je hais les mensonges et je ne peux pas supporter l'infidélité. Si tu as envie de coucher ailleurs, choisis le célibat et ne brise le coeur de personne! Deborah et moi sommes trop proches pour nous infliger ce genre de trahison. J'en suis convaincu. De plus, son bar n'est pas du genre à offrir des services spéciaux aux contacts rapprochés si on paie plus cher. Ni elle ni Atara n'avaient envie de gérer un presque-bordel. Donc, même si je voulais me torturer l'esprit, je n'aurais pas à me méfier de son emploi.

Je ne suis pas d'un naturel très méfiant, de toute façon. Je prends les choses une à la fois. Je ne cherche pas le malheur là où il n'est pas. J'attends qu'il me trouve et, quand il se pointe, j'essaie toujours de ne pas lui ouvrir la porte, même quand il frappe très fort.

Deborah est une personne intense, beaucoup plus que la moyenne. Elle parle beaucoup, elle rit fort, elle s'emporte... Quand elle est en colère, ses yeux noircissent et sa voix change. Sa joie est tout aussi colorée. Deborah n'est que très rarement ''un peu'' quelque chose. C'est tout ou rien. Elle me fascine. En même temps, pour moi, ça rend les choses plus simples. Je n'ai pas à deviner comment elle se sent parce qu'elle ne me le cache pas. Elle garde sa subtilité pour son entreprise et ça me va très bien.


-Merci, mais tu es encore plus beau!

-Je ne peux pas vraiment te contredire parce que, tu sais, mon goût pour les hommes est vraiment peu développé.

Naturellement, il faut que je la charme avec une grimace débile pour souligner l'intelligence de ma réplique.

-Je pourrais rester comme ça toute la vie...

Oh moi aussi. Je souris. Je la serre plus fort quelques secondes. Je l'aime tellement. Je pense que son intensité générale déteint sur moi pour ce qui est de l'amour: je n'ai jamais ressenti ce sentiment aussi fort de toute ma vie.

-Oui, un peu, mais je ne veux pas sortir d'ici tout de suite...

Deborah a rarement faim, comparativement au gros ours dévoreur de petits gâteaux que je suis. Je ne bouge donc pas, parce que je ne suis pas pressé non plus de sortir du lit. La chaleur du corps de celle que j'aime est loin d'être inconfortable.

-Est-ce que je peux te poser une question?

La douce joie créée par le baiser qu'elle vient de me donner meurt instantanément. Je hais quand on me prévient qu'on va me questionner. C'est rarement bon signe. J'essaie de rester joyeux.

-J'ai cru remarqué quelque chose.

Mon sourire se raidit lentement alors qu'elle prend tout son temps pour en arriver au vif du sujet.

-Pourquoi parfois, soudainement, tu deviens tout crispé? Et pourquoi tu es souvent nerveux quand on devient intimes? Je te sens tendu et inquiet jusqu'à ce qu'on se déshabille... est-ce que je fais quelque chose de travers?

Mon regard abandonne le sien. Je ne sais pas quoi faire. Je ne veux pas lui faire peur mais, en même temps, je ne peux pas lui mentir, surtout pas si elle a remarqué que je suis bizarre et encore moins en considérant qu'elle pense que c'est peut-être de sa faute.

-Je suis désolé, Deborah.

Mon regard retourne au sien le temps de cette courte phrase avant de battre en retraite. Je ne suis pas très courageux, je sais, mais j'ai trop de fois vu la peur, l'incompréhension et le dégoût me répondre sur ce sujet. Il faut que je lui dise mon secret si je veux vraiment m'investir dans notre relation.  Plus j'attends, plus je risque de m'écraser dans la face dans un mur.

-J'aurais dû t'en parler avant, mais ça me fait paniquer...

Je fixe le plafond. Deborah est dans mon champ de vision, mais c'est beaucoup plus réconfortant de fixer la lisse surface blanche au-dessus de moi.

-J'ai une sorte de...de malformation. Ça envoie des informations à mon cerveau et il répond par des vagues de douleur atroces... Ça ne se traite pas. Je l'ai pour toujours, mais ce n'est pas mortel ni dégénératif...enfin, je pense... J'ai ça depuis que je suis tout petit. Les filles trouvent ça bizarre, d'habitude, et je comprendrais si ça te fait peur...
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MessageSujet: Re: Celle que j'aime [TERMINÉ] Celle que j'aime [TERMINÉ] EmptyDim 2 Aoû - 23:15

Depuis le temps que je vivais, je n'en étais pas à ma première relation amoureuse, vous vous en doutez bien. Ce serait trop bizarre, de n'avoir eu personne dans ma vie en des centaines d'années. J'en avais vu d'autres donc et j'avais une certaine expérience amoureuse, considérant mon âge. Je ne les avais jamais compté, mais j'estimais que c’était un nombre raisonnable selon les époques et proportionnellement parlant avec ma durée de vie. J'avais fréquenté des hommes de tous genres et parfois même plus vieux ou plus jeune que moi, selon la personnalité de l'homme en question. J'étais sorti avec des humains et des créatures, je n'étais pas du genre à ne sortir qu'avec tel ou tel type de personne. J'étais séduite par l'essence de la personne, par ce qu'elle dégageait avant tout. Bien sur, certains points communs revenaient souvent chez mes amoureux, comme la largeur de leurs épaules ou les yeux perçants, mais pour le reste, je n'avais pas de critères précis. Je ne voyais pas l'intérêt de sortir uniquement avec le même genre de personne. C'était ne pas se donner de chance et ne pas en donner aux autres non plus. Personnellement, je trouvais ridicule de se limiter d'avance et de se mettre des barrières pour trouver l'amour, alors que les hommes qui avaient de l'allure étaient déjà si dur à trouver. Pourquoi alors en laisser passer un juste parce qu'il était blond au lieu de brun ou qu'il avait deux pouces de moins que nous au lieu de trois de plus? Les idéaux étaient des leurres et des sources continuelles de déceptions.

Avec le recul, la relation la plus compliquée que j'avais entretenue avait été avec un loup-garou. Nous avions du mal à nous entendre, même si nous hurlions régulièrement l'un sur l'autre. Il était contrôlant, jaloux, peu empathique et peu compréhensif de ce qui l'entourait. Je devais tout expliquer deux fois, même les blagues, toujours préciser où j'allais et jusqu'à quand. Je ne pouvais pas exprimer mon opinion s'il était différent du sien ou alors il le prenait comme une attaque, une insulte grave. De plus, ce loup avait été mon premier amoureux, après Lucas, ce qui créait vraiment un contraste fou entre mes deux relations. Lucas Newhart, dans le temps, avait été un conjoint idéal et parfait...

J'avais eu plusieurs amoureux, donc, mais c'était différent cette fois. Avec Charles, tout était plus facile on dirait. Je me sentais différente, comme si mes sentiments venaient d'ailleurs ou de plus loin. Cette fois, j'avais envie que ça dure, envie que ça marche pour vrai. C'est pourquoi je l'avais confronté sur ce qui me tracassait. Je ne voulais pas laisser ce malaise grandir et grandir encore, jusqu'à ce qu'il écorche notre relation de l'intérieur et que tout cela s'infecte. Je devait en avoir le coeur net et si je n'étais pas à la hauteur, je voulais le savoir pour essayer de m'améliorer pour lui, pour nous.


-Je suis désolé, Deborah.

Son ton et son regard fuyant ne me disaient rien qui vaille. Je sens la panique monter en moi, mais je prend une grande respiration pour me calmer.

-J'aurais dû t'en parler avant, mais ça me fait paniquer...

-Qu'est-ce qui se passe, chéri?


J'avais dis le dernier mot en français. Je lui flattais doucement une épaule, en attendant qu'il m'en dise plus...

-J'ai une sorte de...de malformation. Ça envoie des informations à mon cerveau et il répond par des vagues de douleur atroces... Ça ne se traite pas. Je l'ai depuis toujours, mais ce n'est pas mortel ni dégénératif... enfin, je pense... J'ai ça depuis que je suis tout petit. Les filles trouvent ça bizarre, d'habitude, et je comprendrais si ça te fait peur...

J'étais soulagée. Pas qu'il souffre, mais qu'il y ait une explication rationnelle à son comportement. Je croyais que c'était un mal qui nous rongeait et qui mettait en doute notre relation à cause de quelque chose que j'aurais pu avoir fait, mais c'était bien tout le contraire. Non, je ne me réjouissais pas que mon amoureux souffre, mais j'étais contente que cela ne nous compromette pas.

-Je suis désolée d'entendre ta souffrance, mais je suis contente que tu m'en parle. L'important c'est que tout soit sous contrôle pour le moment...

Je lui donnai un rapide baiser sur la joue en me serrant plus contre lui.

-Si jamais je peux faire quelque chose pour t'aider ou te soulager, j'en serais ravie. Je veux que tu sois à l'aise de te confier à moi, car je suis là pour rester auprès de toi...

Je finis par déserrer mon étreinte et je sortis du lit. J'enfilai un short moulant noir et mis un chemise bleu pâle qui appartenait à Charles par-dessus ma tenue de nuit.

-Je vais faire des crêpes, des œufs et du bacon, tu en veux?

Ce n'était pas réellement une question, je savais qu'il avait faim et qu'il raffolait de ce menu. Ce n'était qu'une question de temps avant qu'il ne déboule du lit pour me rejoindre. Je lui fis un clin d'œil et lui soufflai un baiser avant de sortir de la chambre et d'aller m'activer à la cuisine.

[Terminé pour moi, honey! Wink ]
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MessageSujet: Re: Celle que j'aime [TERMINÉ] Celle que j'aime [TERMINÉ] EmptyLun 3 Aoû - 13:14

J'ai remarqué avec les années que je suis incapable de vraiment m'intéresser à une personne si elle n'a pas le sens de l'humour. Je n'ai pas d'amis qui ne sont pas drôles et je ne me rends pas à un stade avancé de la relation avec une fille qui ne sait pas rire. Je suis capable d'être sérieux quand c'est nécessaire, mais je ne peux pas l'être du matin au soir. J'ai besoin de dire des conneries, de faire de grimaces et de me montrer totalement imbécile. Je m'entoure donc de gens qui, non seulement, comprennent cet aspect de ma personnalité, mais qui le partagent en bonne partie. Deborah est très amusante. Elle me fait rire et mes blagues semblent lui plaire. Elle en fait elle-même de très bonnes. Elle n'a pas peur du ridicule.

Je suis déjà sorti, pendant quelques semaines, avec une fille qui me faisait systématiquement baisser le ton quand je riais trop fort et qui m'interdisait certains types de blagues si nous n'étions pas en privé. Je devais me comporter comme un petit garçon bien élevé dès qu'il y avait des gens autour de nous, et surtout s'il s'agissait d'inconnus. Si j'oubliais de m'exprimer de manière monotone ou si je lui faisais l'affront de gesticuler avec trop d'ampleur, elle me ramenait sèchement à l'ordre. Chacune de ses interventions me glaçait complètement. Je n'avais pas grandi en me pliant au petit confort silencieux d'étrangers que je ne reverrais jamais au prix de ma propre joie de vivre. Mais cette fille avait besoin d'anonymat et elle tenait à ce que quiconque l'accompagnant quelque part fasse l'effort de refréner sa bonne humeur dans une petite case, sans que rien ne dépasse, parce que le pire châtiment sur cette terre était un regard de travers de la part d'une petite dame magasinant des sous-vêtements à taille haute. Elle avait d'ailleurs mis fin à notre courte relation en disant qu'elle aurait honte de me présenter à ses amis. J'avais été à peine insulté, car je me retenais justement de la présenter à Justin et Anthony, sachant précisément comment ce dernier ne se gênerait pas pour lui répondre si elle lui donnait un ordre.


-Qu'est-ce qui se passe, chéri?

Deborah est toujours très gentille avec moi. J'ai aussi remarqué qu'elle s'inquiète beaucoup pour ses employés et pour sa famille, même si elle ne le leur dit pas tout le temps. Cette bonté apparente ne me rassure tout de même pas alors que je commence à lui expliquer mon étrangement malformation magique. Je ne me suis jamais attaché à ce point à une femme et je ne sais pas ce que je vais faire si mes révélations l'éloignent de moi. Je ne me sens pas du tout comme un badass en ce moment.

-Je suis désolée d'entendre ta souffrance, mais je suis contente que tu m'en parle. L'important c'est que tout soit sous contrôle pour le moment...

Il n'y a rien de vraiment sous contrôle puisque le problème persiste, mais je me tais. Je comprends qu'elle veut dire que je suis dans un état stable. En me faisant cette réflexion, je réalise qu'elle vient de dire qu'elle est heureuse que je lui aie avoué mon problème. Je quitte la vision paisible du plafond de ma chambre pour tourner les yeux vers elle. J'essaie de ne pas avoir l'air terrorisé. Je ne sais pas si ça marche.

-Si jamais je peux faire quelque chose pour t'aider ou te soulager, j'en serais ravie. Je veux que tu sois à l'aise de te confier à moi, car je suis là pour rester auprès de toi...

Je suis complètement figé depuis son baiser sur ma joue. J'ai du mal à le croire, mais Deborah semble totalement en paix avec ma malformation du cerveau. Peut-être se doutait-elle que je n'étais pas con sans raison…!

-Je...merci...tu es merveilleuse.

-Je vais faire des crêpes, des œufs et du bacon, tu en veux?


Encore sous le choc de ce qui me semble être un rêve, je la fixe avec un air certainement assez stupide.

-...du bacon.

J'essaie de me reprendre et je sens une euphorie certaine m'emplir : Deborah connaît mon secret et elle reste avec moi. Rien en ce monde ne pourrait me rendre plus heureux. Je bondis du lit pour aller l'embrasser passionnément.

-Tu es la femme la plus incroyable qui existe!

Je m'habille aussi, en boutonnant ma chemise tout croche.

-Si j'ai quand même le droit de manger des cupcakes, je veux bien tout ce que tu viens de nommer!

La vie est tellement belle avec Deborah.
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