Merwyn Caerwyn
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| Sujet: La forêt débarque en ville Mar 28 Jan - 18:55 | |
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•• Lord Merwyn Caerwyn •• •• Demi-Faune (Fils de Dryade et de sorcier) •• âge •• 116 ans (en paraît 30)pouvoirs •• Phéromones (Les animaux comme les humains sont toujours étrangement calme avec lui. Se trouver à côté de lui donne une grande impression de sécurité, comme si rien ne pouvait vous arriver. Il pourrait même paraître l’homme le plus digne de confiance du monde. Et, pour peu que l'on soit attiré par une sorte de virilité sauvage, le désir peut naître rapidement, et sans raison à son contact. Certains diraient qu’il dégage une odeur boisée, d’autre de musc, enfin, d’un mélange complexe de parfums associés à la forêt), Main verte (Dans son cas, ce n’est pas qu’une expression, les plantes malades peuvent retrouver toute leur vitalité lorsqu’il s’en occupe. Il peut accélérer leur croissance, et même renforcer leurs vertus, qualités ou poisons.) qualités •• Grand sens de la famille, réfléchi, patient, calme, doux, aimable, prévenant, courtois défauts •• Manipulateur, calculateur, machiavélique, insensible dès qu’il s’agit de mener un objectif à son terme habitudes •• Merwyn – et ça ne nous étonnera pas – aime passer du temps dans la forêt, au contact de la nature et des animaux. Il s’occupe de ses plantes avec amour, joue de temps à autre de la flûte de pan. Mais, surtout, une grande partie de son temps est consacrée à la lecture, la documentation, l’étude de textes anciens. apparence •• Grand roux, Merwyn a la carrure solide d’un homme qui a passé plus de la moitié de sa vie en forêt. Il garde cependant quelque chose de très noble, très fin dans son visage et ses yeux verts, à la fois très doux et très vifs.
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QUI ES-TU? Origines : En Gwynedd au Pays de Galles, au Nord Est de Caernarfon. Les Caerwyn en quelques mots : Avant la grande catastrophe, le domaine des Caerwyn n’avait pas changé depuis 1134, la date de construction, à demi-effacée, était inscrite au dessus de la porte principale du petit château familial. Mais les origines de la lignée semblent encore plus lointaines, toujours galloise et toujours composée de sorciers. Pacifistes et attachés à leurs terres, surtout à leur forêt dont ils protégeaient les créatures magiques, les Caerwyn n’ont jamais beaucoup fait parler d’eux. On les voit très rarement dépasser les frontières du Pays de Galles, ils vivaient chez eux en autarcie complète, selon des traditions celtiques antiques, indifférents au monde moderne et en scellant des mariages avec trois autres dynasties de sorciers gallois la plupart du temps.
Résumer une vie de 100 ans en quelques mots est un exercice compliqué qui exigera la suppression d'un certain nombre d'intrigues actuellement inutiles à votre compréhension des objectifs présents de Merwyn. Nous parlerons donc très peu des événements qui ont précédé la terrible catastrophe de 2007. Lord Caerwyn appartient désormais au passé. L'homme nouveau de New-York n'a plus que son désespoir pour le guider.
2007 Au début du XXe siècle, un petit garçon terrifié, assistait caché sous une table à l’assassinat sauvage de sa mère. Les celtes ne riaient pas avec les traditions, surtout lorsqu’ils parvenaient à garder leur système de valeurs intact depuis le Moyen-âge. Son père, Aelheaern avait déshonoré une alliance millénaire par amour pour une femme qui n’était même pas humaine. Au lieu d’attendre la majorité de sa fiancée, il s’était uni à une dryade, contre tout bon sens, en défiant même les lois naturelles. On les avait radiés, isolés. Pendant huit années, les Caerwyn n’avaient pas eu le moindre contact avec les autres familles. Mais, finalement, la vengeance finissait toujours par frapper. Ennissyen Llywarch le frère de la promise était venu réclamer justice pour sa sœur qui ne trouverait jamais de parti digne d’elle. Sa sœur, condamnée au célibat pour les yeux d’une créature et un bâtard absurde. Il était trop fort pour le sorcier pacifique qu’était Aelheaern, trop fou pour se laisser raisonner… Merwyn avait longtemps effacé cette scène de sa mémoire, vécu sans éprouver le moindre sentiment vis-à-vis du monde qui l’entourait. Il y avait eu Ennissyen, des hurlements, des larmes, un trou noir, puis un cercueil. Mais, aujourd’hui, les images surgissaient à nouveau. Il revoyait plus précisément que jamais la tête de sa mère qui roulait sur le plancher, et le sang vert qui la suivait. Ce sang qui dégageait la même odeur que de l’herbe fraîchement coupée… Les fleurs qui vivaient sur son corps s’étaient instantanément fanées, tout comme celles de son épouse au moment où la tempête avait déraciné l’arbre auquel elle était liée. Et ses filles, ses trois adorables filles avait connu le même sort. Quelle chance leurs arbres encore si petits avaient-ils de résister ? Il serrait encore la plus jeune enfant contre lui. Elle n’avait que cinq ans. Ils l’avaient attendue si longtemps, dix ans de gestation au lieu de cinq. Pourquoi ? Avait-il envie de hurler. Quand sa mère était morte, il n’avait pas pleuré. Pas tout de suite, trop de choses s’étaient effondrées en lui au même moment. Là, il se sentait tout aussi dévasté, comme la forêt, dont presque aucun arbre ne tenait plus debout. Et ses fils ? L’un avait été emporté par les rafales, un autre gisait quelque part sous les décombres du château, et le dernier, Talfryn, avait réussi à le suivre avec deux filles dans un souterrain. Il était toujours là, muet, à ses côtés. Les tornades avaient arraché la vie de ses sœurs, et tout ce qu’il avait jamais connu. - Papa… La forêt… Les arbres sont morts… Tout le monde est… Merwyn posa sa fille dans la poussière pour enlacer le dernier sang de son sang. Un siècle d’effort, un millénaire d’histoire, réduit à néant par le souffle du vent. Il n’osait pas penser à toutes ces années sacrifiées pour venger sa mère, sauver son patrimoine, avant de succomber à son tour aux charmes interdits d’une nymphe, de tout faire pour préserver la forêt, et lui donner autant d’enfants que possible pour préserver son peuple. En vain… Comme le disait Talfryn, ils étaient tous morts, et il n’avait pas la moindre idée de l’étendue de la catastrophe au-delà du domaine. - Peut-être que d’autres faunes ont trouvé un refuge, dit-il sans y croire. Il faut essayer de les retrouver.
Ils ne retrouvèrent personne. Animaux, faunes, dryades et autres créatures gisaient sans vie, ou agonisaient tristement. Alors, il fallut enterrer les morts, trouver une autre forêt habitable, mais le Pays de Galles était en ruines. Ils ne rencontrèrent que des humains tout aussi désespérés, mais ne s’attardèrent pas. Il était urgent de trouver une nouvelle communauté pour Talfryn qui était un faune à part entière, le fruit mâle d’une dryade. Déjà dépossédé de toute une existence, l’adolescent dû se faire limer les cornes, cacher ses oreilles sous une épaisse tignasse rousse et porter des pantalons larges qui dissimulaient grossièrement sa deuxième articulation et son absence de pieds. C’était une question de survie pour rejoindre le sud de l’Angleterre, zone vers laquelle tous les survivants avançaient péniblement. Ils explorèrent de nombreuses forêts un peu plus épargnées que la leur, mais aucune n’abritait de créatures magiques. Trop proches de zones industrielles, elles avaient abandonné les terres depuis longtemps. - Pourquoi le sud ? geignait Talfryn. Il faudrait partir au Nord, aller en Ecosse, sur une île, ou en Islande, il doit bien rester d’autres créatures de la forêt là-bas ! Mais personne n’avait réussi à reprendre le moindre contact avec l’Ecosse, encore moins avec l’Islande. La banlieue de Londres était, dans l’immédiat, la seule donnée certaine. Son fils devrait être fort. Ils n’avaient d’autre choix qu’affronter la ville et les humains. Merwyn ne partageait pas les mêmes appréhensions que Talfryn. Au début du siècle, il avait fait ses classes dans la capitale londonienne. Cependant, il n’avait plus qu’un enfant auquel s’accrocher pour ne pas sombrer dans le plus profond désespoir, peut-être le dernier survivant d’une espèce éteinte, l’héritier légitime d’une lignée écrasée sous la pierre. Leur cher domaine n’était plus qu’un vaste cimetière.
A Londres, Merwyn se distingua très rapidement pour préserver son secret. Il profita du chaos pour éviter la demande gênante d’un acte de naissance ou d’un diplôme jauni, daté des années vingt, pour entrer en politique, et participer à la création un nouveau système de lois d’urgence afin d’endiguer les révoltes. Les humains n’avaient pas la sagesse des créatures de la forêt. Si certains essayaient de s’entraider, la plupart profitaient de l’anarchie générale au lieu de participer à la reconstruction. Ceux qui, à l’inverse, se sentaient investis d’une mission ne parvenaient pas à se mettre d’accord sur les méthodes, aveugles aux solutions évidentes qui s’imposaient, toujours prêts à lancer avec une désolante conviction les propositions les plus aberrantes. A cause des systèmes de communication coupés, ils restèrent deux ans dans la capitale. Merwyn se trouva même une compagne à contre-coeur une compagne de circonstance pour présenter une couverture politique parfaite, personne n'aimant les orateurs célibataires. Ils avaient formé une sorte de couple en carton pour satisfaire leurs ambitions. De son côté, Talfryn se partageait entre les escapades en forêt et l’appartement. Il était très malheureux, exclu du monde des hommes et sans compagnons. Cependant, il devenait aussi évident que les humains perdaient leur emprise sur toutes ces terres volées, et toutes ces créatures qu’ils avaient contraintes au secret. La magie était plus forte que jamais. Il le sentait… Le drame de la planète leur donnerait peut-être ce qu’ils attendaient depuis près de deux millénaires, une société nouvelle où ils retrouveraient une liberté de circuler, où la végétation reprendrait ses droits. Il devait empêcher la reconstruction de ce monde par les hommes et il disposait d'un assez bon compte en banque familial pour arriver à s'imposer. Même s'il dépensait très peu, il avait toujours pris soin de garder une réserve pour éviter les problèmes d'ordre financiers. Lorsqu'on tenait à conserver une forêt, par exemple, l'argent pouvait vite être un poids indispensable face à des acheteurs. Comment avait-il fait ? Grâce à l'économie parallèle des drogues et produits pharmaceutiques sur ordonnance. Ses pouvoirs lui permettaient depuis des années de fournir sous une identité cachée une came de si belle qualité qu'elle était un luxe de riches. Si sa banque faisait faillite, il pouvait toujours compter sur ses talents pour retrouver rapidement un niveau de vie décent.
2012 Après un long voyage en Europe, Talfryn avait retrouvé une communauté en Bulgarie. Ça n’avait pas été facile de le laisser, mais il ne pouvait pas l’emmener aux Etats-Unis, leur espèce n’y vivait pas (encore). Au moment des adieux, l’instinct du faune avait tranché pour lui. Quel intérêt, finalement, de suivre son père lorsqu’il y avait, enfin, des dryades que la venue d’un mâle en pleine force de l’âge ne manquaient pas d’échauffer ? New-York l’appelait. L’avenir du monde se jouerait là-bas. Il était à nouveau l’adolescent exilé, un bâtard sans terre, et sans projet de vie, si ce n’était rétablir sa propre vision de la justice en se mettant tout entier au service des siens. •• hors jeu •• pseudo •• Unity comment avez-vous découvert le forum? •• On m’a donné l’adresse un jour : D qui est la personnalité sur l'avatar de votre personnage? •• Michiel Huisman code du règlement? •• Validé par Cami code de la section des groupes et pouvoirs •• Validé par Cami
Dernière édition par Merwyn Caerwyn le Jeu 30 Jan - 17:52, édité 8 fois |
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Blue_Krait Drake Varner
Messages : 697 Emploi/loisirs : Informaticien, espion à son compte, grand enfant
| Sujet: Re: La forêt débarque en ville Mer 29 Jan - 9:16 | |
| Oh je me suis pas tapé beaucoup de roux! (Surtout des rousses, en fait.)...Ça te dirait qu'on m'aide à changer ça? |
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Merwyn Caerwyn
Messages : 147
| Sujet: Re: La forêt débarque en ville Jeu 30 Jan - 15:47 | |
| Merci à vous ! : ) *Considère Drake avec méfiance* Je ne suis pas certain d'être intéressé par ce genre de... projet. oO' Sinon, ma fiche est (je crois) terminée, complétée par une modeste biographie de mon siècle d'existence (ou, plutôt, de ces cinq dernières années. Ce serait dommage de tout dévoiler. ) |
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