Les Dieux de New York
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Elisa Hera Wilde

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AuteurMessage
La reine sans couronne
Elisa H. GibsonElisa H. Gibson


Messages : 401
Emploi/loisirs : Ministre


Feuille de personnage
Phobie: Être inutile.
Ambition secrète: Être aimée.

Elisa Hera Wilde Vide
MessageSujet: Elisa Hera Wilde Elisa Hera Wilde EmptyLun 17 Sep - 14:50


•• elisa hera WILDE ••

Elisa Hera Wilde AvamberheardpzElisa Hera Wilde Avamberheard12
•• Déesse grecque souveraine ••


âge  ••  des milliers d'années (apparence de 27 ans)
pouvoirs  ••  sensiokinésie (enlever les sens d'une personne, un seul à la fois), persuasion (obliger une personne à obéir à des ordres parlés ou pensés), télépathie (lire dans les pensées des autres, fouiller leur conscience pour y trouver des informations, être protégée de la télépathie par les êtres plus faibles qu'elle),
qualités  ••  organisée, responsable, intelligente, charismatique, leader
défauts  ••  colérique, calculatrice, intransigeante, rancunière, trop sérieuse, sadique avec ceux qui, à ses yeux, le méritent
habitudes  ••  punir les infidèles et gens de moeurs légères, sonder l'esprit des autres, critiquer
apparence  ••  grandeur moyenne, assez mince, grands yeux gris-vert, longs cheveux blond doré

_________________________________________

QUI ES-TU?

La saleté était une réalité terrestre à laquelle je ne m’habituerais jamais. Bien que j’aimais sentir l’eau brûlante couler sur ma peau humaine, devoir me laver parce que quelque chose m’avait salie m’ennuyait profondément. En fait, ma frustration avait pour réelle cause l’obligation d’agir sans que ce soit complètement ma décision. Du temps de l’Olympe, personne ne salissait une déesse. On se baignait par plaisir et pas par nécessité. Aucune toile d’araignée ne s’accrochait aux cheveux des dieux et les humains, créatures inférieures et trop souvent répugnantes, ne frôlaient qu’en de rares cas la peau de ceux qu’ils devaient craindre et respecter. La saleté était la preuve que les temps avaient changé. La preuve que ma vie ne serait plus jamais la même.

En nettoyant mes longues mèches dorées – en réalité, elles étaient blondes. L’or n’est pas naturel chez les humains, et mon apparence humaine exigeait quelque chose qui se fonde plus dans ce monde qui n’était pas le mien…Bref. C’était ce qui se rapprochait le plus de l’or. Je ne me serais pas vue me trimballer une tignasse terne ou presque rouge. – je songeais à comment je m’étais retrouvée dans une situation du genre. Peut-être aurais-je dû éviter de suivre mon mari, quand il avait traversé cette brèche maudite, il y avait déjà quelques années. Je serais restée bien au chaud dans mon royaume et, sans lui, j’en serais peut-être devenue l’unique souveraine. Cette pensée me faisait toujours sourire…jusqu’à ce que je réalise que ce si magnifique royaume dont je rêvais n’existait déjà plus lors de l’ouverture de la brèche. Il était en ruines, un peu comme le quartier Grey. Nous étions puissants, mais il n’y avait plus personne pour croire en nous, nous adorer ou nous craindre. Nous ne vivions que pour nous-mêmes, nous éteignant un peu plus chaque jour. Je ne pouvais pas en vouloir à Zeus d’avoir saisi l’occasion de traverser vers un autre monde, même si je ne savais toujours pas s’il avait ou non eu l’intention de revenir. Ni s’il comptait me laisser là-bas et recommencer une nouvelle vie.

Je l’avais suivi, sans me poser de questions, parce que j’étais son épouse, depuis toujours. Je lui étais restée fidèle et, malgré ses aventures dégradantes avec d’autres femmes, je savais qu’il m’aimait. Il avait besoin de moi pour veiller sur lui, oui, mais surtout pour lui rappeler que toute la saveur de la vie se trouvait dans la douleur et la peur. Idéalement, celles des autres. Quand il me trompait, toutefois, je préférais que ce soit les siennes. Je torturais ses maîtresses avec la même fougue qu’il avait lorsqu’il partageait leur lit. Je cherchais dans l’esprit de ces femmes indignes les pensées liées à cet adultère dont chacune avait rendu mon mari coupable et je m’en inspirais pour ma vengeance.

Ce satané sang était difficile à nettoyer. Une fois séché, il collait à mes cheveux et je devais utiliser beaucoup plus de savon pour m’en défaire. Il fallait dire que cette traînée que je venais d’achever avait saigné comme la truie qu’elle était. J’en avais même reçu dans les yeux, ce qui n’avait en rien amélioré mes sentiments pour elle.

Une humaine. Une simple humaine. Une vulgaire humaine.

J’étais toujours plus insultée quand il choisissait une femme d’un niveau si bas. Du temps des nymphes, et même avec certaines déesses, il m’avait semblé que les tromperies de mon mari étaient moins…dégradantes. Il était volage, ça, je l’avais compris. Je n’étais pas d’accord, mais je ne pouvais pas l’en empêcher. Au moins, il prenait toujours des maîtresses jolies, ce qui rendait plus agréable la tâche de les punir ou les défigurer. Mais une humaine? L’une des créatures les plus faibles et inintéressantes qui soient? C’était toujours trop. Habituellement, je me contentais de hanter les pensées de celles qui osaient prendre Zeus pour amant, ou encore, je les transformais en quelque chose de très désagréable, à une certaine époque… J’aimais aussi les rendre sourdes, aveugles ou muettes… Je préférais aveugles, d’ailleurs. J’aimais savoir qu’à partir de ce moment-là, elles ne sauraient jamais si l’homme qui les touchait était beau ou monstrueux.  C’était puéril, mais moins que coucher avec le mari d’une autre.

Avec les humaines, souvent, je perdais ma créativité au profit de la rage. Celle d’aujourd’hui n’avait d’ailleurs pas survécu… Je choisissais généralement de les persuader magiquement de me suivre jusqu’à cette maison que nous avions secrètement achetée deux ans après notre arrivée, mon mari et moi, dans le but de l’utiliser pour punir les mauvaises personnes. On ne pouvait pas toujours compter sur la loi humaine pour jeter en prison ceux qui le méritaient et, avec le climat de panique et de violence qui régnait sur la ville même cinq ans après l’ouverture de la brèche, faire disparaître certaines personnes gênantes, de temps à autres, n’avait rien de bien compliqué. Nous avions chacun nos victimes – ou nos coupables – et nous ne nous consultions pas vraiment sur les raisons de leur punition, bien que mon mari devinait souvent les miennes. Il arrivait parfois que nous nous mettions simultanément d’accord sur l’importance de punir un criminel mal jugé. J’étais habituellement celle qui allait le chercher et je le lui laissais. Je savais me montrer une bonne épouse et permettre à mon mari de s’adonner à des plaisirs qui n’avaient rien de mal. Nous avions toujours puni les humains, du temps de l’Olympe, et nous ne voulions pas arrêter.

D’ailleurs, que ce soit pour les maîtresses de Zeus ou pour n’importe qui ayant affaire à nous, nous n’avions jamais quêté l’approbation de cet imbécile de Loki. Ni de personne d’autre. En restant subtils et plutôt tranquilles, et en ne nous en prenant jamais à des dieux, nous montrions notre bonne foi en ce plan de domination officielle du monde humain.

Une fois mes cheveux bien nettoyés et séchés, je me regardai bien dans le miroir, pour être certaine de sembler blanche comme neige. Il ne fallait pas que l’avocate la plus réputée de la ville soit vue avec une tache de sang sur une joue. Le sang d’une autre. Une traînée. Je pris l’un des tailleurs bien propres rangés dans le placard tout près et, une fois habillée, je ramassai le sac poubelle contenant mes vêtements souillés par le sang de la pute. Je le déposai tout près de son corps, pour que le concierge engagé spécialement pour cette maison s’en débarrasse en même temps que du reste. Nous avions choisi un pauvre type qui vivait tout près et je m’étais servi de mon pouvoir de persuasion pour le convaincre que tout était normal en ces lieux et qu’il devait à tout prix garder le silence. Je sondais souvent son esprit pour vérifier que tout se déroulait parfaitement à ce niveau.

En me dirigeant vers la sortie – la porte de derrière, je ne pus m’empêcher de jeter un œil dans l’autre grande pièce de la maison, celle que mon mari utilisait. Deux types gisaient là. L’un avait les yeux grand ouverts, mais il ne me regardait pas : il était beaucoup trop mort pour le faire. L’ouverture béante dans sa gorge n’en laissait pas douter. À voir la forme, l’angle et la profondeur de la blessure, je devinais la vitesse à laquelle mon époux avait dû s’élancer avec le couteau. Visiblement, il avait brusquement perdu patience. L’autre type n’avait pas les yeux ouverts. En fait, il n’avait plus d’yeux.  Et plus de mains. Zeus s’était bien amusé. Je refermai la porte et sortit de la maison, satisfaite.

Rien ne se comparait à cela. La mort. Rappeler aux humains, un à un, qui menait. Le plan de Loki n’était pas mal. J’étais d’accord avec lui, et avec bien d’autres, sur le fait que la terre avait besoin d’être dirigée par de vrais rois. Des maîtres. Des dieux. Nous ne pouvions pas laisser les humains continuer de mener ce monde à sa perte quand nous pouvions le sauver et en faire notre royaume. Et eux, nos sujets, nos adorateurs, nos esclaves.

La folie de Loki de former un nouveau panthéon réunissant des divinités de toutes les origines me semblait toutefois exagérée. Il ne pourrait y avoir que les meilleurs, mais cette partie viendrait avec le temps. Les bases de notre règne devaient être solides avant d’éclipser les plus faibles. Pour le moment, ils servaient encore. Des forces de plus contre les humains, les créatures et les sorciers n’étaient pas de refus. Cependant, plus tard, il faudrait faire le ménage pour que les vrais souverains émergent du lot. Et nous en ferions partie, mon époux et moi.

En attendant, il fallait bien nous souvenir de ce que nous étions. Des êtres supérieurs. Et c’était en très grande partie pourquoi nous avions décidé d’acheter cette maison. Chaque loque suppliante que nous assassinions nous rapprochait toujours plus du sentiment que nous avions à nos jours de gloire. Parce que c’était cela, être un dieu ou une déesse : avoir le droit de vie ou de mort sur les plus faibles, les humains. La mort avait toujours été le messager et le message. Le meilleur moyen de se faire comprendre et l’unique conséquence que tous pouvaient comprendre.



•• hors jeu ••


pseudo  ••  Lili
comment avez-vous découvert le forum?  ••  En le créant.
qui est la personnalité sur l'avatar de votre personnage?  ••  Amber Heard
quel est le code du règlement?  ••  Validé

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Elisa Hera Wilde

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