Les Dieux de New York
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Charles Demers

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AuteurMessage
Policier badass et mal engueulé
Charles DemersCharles Demers


Messages : 116
Emploi/loisirs : Regarder des dessins animés, sortir avec Justin, Antony ou des collègues


Feuille de personnage
Phobie: La tristesse, les crises de douleur
Ambition secrète: Retrouver mes semblables

Charles Demers Vide
MessageSujet: Charles Demers Charles Demers EmptyMar 27 Aoû - 18:04


•• charles DEMERS ••

Charles Demers Tumblr_mef2n6csUp1raenzpo1_500
•• Créature(expérience scientifique ratée) ••


âge  ••  28 ans
pouvoirs  ••  Imperceptibilité (possibilité d'être invisible, silencieux et impossible à toucher), cerveau surdéveloppé (cerveau aux capacités exceptionnelles, mais il ne sert, pour le moment, qu'à palier l'intelligence rudimentaire imposée par les scientifiques qui m'ont fabriqué), force surhumaine (je te casse la gueule facile), autoguérison (je guéris plus rapidement que la normale)
qualités  ••  courageux, calme, compréhensif, sympathique, drôle, grand coeur, positif
défauts  ••  immature, mal engueulé, choisissant toujours la voie de la facilité intellectuelle
habitudes  ••  regarder des dessins animés, parler de Sam, parler avec Sam, penser à Mégane, avoir des crises de douleur, jurer, obéir aux ordres
apparence  ••  plutôt grand, forte carrure, musclé, cheveux brun clair, grands yeux verts pleins d'étoiles

_________________________________________

QUI ES-TU?

BIP BIP BIP de la mort. À une époque, je mettais la radio pour me réveiller, sauf que ça a fini par me faire chier de toujours entendre les mêmes succès, jour après jour, me chanter qu’il était l’heure de me lever. Je tape avec difficulté sur le snooze pour sept minutes de sommeil de plus. Ma mère m’a appris à éviter les nombres classiques, comme cinq ou dix, et j’ai toujours été d’accord qu’il y avait beaucoup de nombres laissés de côté à cause que, justement, les gens préfèrent ce qui est droit, simple et pré-organisé.  Même moi, je ne joue pas au cynique plus brillant que les autres : j’aime quand les choses sont prévisibles et faciles. Genre me coucher le soir et savoir que mon réveil va sonner le matin pour me réveiller juste un peu trop tôt pour mon besoin de sommeil.

Sept minutes, ça passe vite, même si c’est tout de même deux minutes de plus que cinq minutes (ma logique me tuera), surtout quand on essaie de dormir avec un poids lourd sur soi. Finalement, comme presque tous les matins, je pousse Sam qui a fini par être couché à moitié sur moi.

-T’as ton propre lit et tu te retrouves toujours dans le mien…Tu fais chier, Sam, tu le sais?

Sam est mon meilleur ami, mon colocataire, ma famille, aussi… Depuis cette histoire de brèche – je suis pas assez con pour avoir loupé l’information réelle – je n’ai plus de contact avec ma vraie famille. Voyager a été compliqué, pendant quelques années et, même maintenant que les communications ont été presque parfaitement rétablies entre les pays, je ne suis pas arrivé à retrouver mes parents ou même n’importe qui de ma famille proche ou éloignée. Ils me manquent et je m’en veux souvent de les avoir quittés pour venir m’installer à New York, mais j’essaie de ne pas m’apitoyer sur mon sort. Après tout, même s’ils sont probablement morts, je reste en vie, moi, et je dois profiter de ces instants qui me sont offerts pour ceux qui ne sont plus là et qui ne peuvent plus le faire.

D’ailleurs, quand je dis VRAIE famille, c’est à prendre juste dans un sens. Mes parents m’ont adopté, mais je n’ai toujours connu qu’eux et, pour moi, ils sont ma famille. De toute manière, ce n’est pas vraiment comme si j’avais le choix de les renier pour mes parents biologiques : je n’en ai jamais eu. J’avais onze ans quand ma sœur a laissé échapper que j’avais été adopté. J’ai fait une petite crise existentielle, plus parce que mes parents m’avaient menti que parce que j’étais né autrement que par leur amour, mais j’en suis vite revenu. Ma mère m’a tout expliqué ou, du moins, elle m’a expliqué ce qu’elle savait et je m’en suis contenté pendant des années. Elle m’a dit que mon père et elle voulaient terriblement un enfant et étaient incapables d’en avoir un. Ils avaient entamé des procédures d’adoption, mais ces conneries-là prennent toujours trop de temps. Un ami de mon père, Sculder, un sorcier américain bizarre que je n’ai rencontré que quelques fois et que je n’ai pas revu, lui non plus, depuis les catastrophes ayant suivi l’ouverture de la brèche, m’a emmené à eux en leur disant que j’étais spécial et que j’avais besoin de bons parents. Il avait des papiers qui semblaient légaux et, même si mes parents savaient que toute l’idée était passablement louche, leur envie d’avoir un enfant et mes jolis yeux, étrangement les mêmes que ceux de ma mère, les ont poussés à accepter l’offre. Ils n’ont jamais cherché à savoir d’où je venais et, jusqu’à mes vingt ans, je n’en ai rien à eu à foutre non plus.

J’allume la télévision et je me fais un café en riant devant les mêmes dessins animés que je regarde chaque matin. Je jette un coup d’œil dans ma chambre : Sam a pris possession de mon oreiller. Je lève les yeux au ciel. Sam et moi, ça fait trois ans. Je venais de finir de travailler et je l’ai vu, comme ça, sur la rue, tout seul avec ses grands yeux noirs et tristes. J’ai compris qu’il n’avait pas de famille, lui non plus et qu’en plus, il n’avait nulle part où vivre. Ça n’a pas été plus compliqué. Depuis, je prends soin de lui et il me rend la vie plus belle.

Je suis arrivé à New York quelques mois avant la catastrophe. J’avais appris, un peu plus tôt, que je n’étais pas un enfant abandonné à la naissance par ses parents, mais bien une étrange créature : une expérience scientifique. Pendant quelques années, le gouvernement américain a travaillé sur un projet de super-soldats, la création de l’armée parfaite, composé d’hommes forts, obéissants et insensibles. Il leur fallait simplement des hommes de bonne constitution physique, humains et sans pouvoirs magiques, desquels ils tiraient les gênes nécessaires et les manipulaient pour que les enfants qui allaient ensuite naître soient encore plus forts et que leur intelligence ne soit réduite qu’au nécessaire pour recevoir des ordres. Seulement, l’homme à partir duquel j’ai été fabriqué possédait des pouvoirs magiques, mais ils n’ont pas été détectés parce que, justement, l’un d’eux était la dissimulation de ses pouvoirs. Ainsi, tous les spécimens créés à partir de cet homme ont été vite rejetés, car ils réagissaient de manière insatisfaisante aux expériences. On a donc décidé de les tuer, comme on euthanasie des rats. Si je m’en suis sorti, c’est grâce à Sculder, le fameux ami de mon père. Il faisait partie des gens pratiquant ces expériences, mais tuer des bébés ne le passionnait pas tellement : il a donc emporté mes neuf semblables et moi-même, risquant sa vie pour nous offrir une chance de grandir. Encore aujourd’hui, je ne sais pas si le gouvernement américain a fini par retrouver Sculder.

J’ai appris mes réelles origines par un ami possédant un pouvoir de voyance. Il me l’a avoué un soir, après avoir un peu bu, me disant qu’il le savait depuis assez longtemps, mais qu’il ne voulait pas me perturber avec ça à cause de tout le reste. « Tout le reste », c’est Mégane. Je n’en parle presque jamais, parce que ça me rend triste et que je préfère faire comme si tout va bien parce que, souvent, c’est la meilleure solution pour que le quotidien soit plus supportable.

J’avais quinze ans quand je suis tombé amoureux d’une fille assez fort pour lui avouer que je n’étais pas normal. Aux autres, avant, je cachais ces crises étranges qui avaient commencé avec mon adolescence. Parfois, sans aucune raison évidente, je me mets à avoir mal. La douleur commence dans ma tête et elle se répand dans tout mon corps. Ça dure une minute ou une heure.  Ou plus. Les médecins n’ont jamais pu l’expliquer et le guérisseur que ma mère m’a envoyé voir a dit que c’était d’origine magique, mais qu’il ne pouvait pas le guérir parce que ça faisait partie de moi. Et aujourd’hui, parfois, je maudis ces imbéciles qui m’ont créé : ils auraient au moins pu me faire réellement invincible… Grâce à mon pouvoir d’imperceptibilité, au besoin, je peux me rendre invisible et faire de mes cris de douleur un silence apparent pour ne déranger personne. C’est ce mal que j’ai avoué à la fille, parce que je voulais qu’elle comprenne…Je ne savais pas trop quoi ni comment, mais j’avais juste besoin qu’elle comprenne. Sauf qu’elle est partie en me traitant de cinglé. Peut-être qu’elle pensait que je mentais… Je ne le saurai jamais parce qu’elle a changé de ville après avoir mis Mégane au monde. Je ne lui en veux pas de me l’avoir abandonnée, même si, à seize ans, je n’ai pas du tout trouvé drôle de me retrouver avec un bébé sur les bras, mais mes parents m’avaient appris à assumer mes erreurs. Avec le recul, je peux toujours dire qu’oublier une foutue capote a été la plus belle erreur de ma vie.

Mégane avait mes yeux, et on se plaisait à dire qu’elle les tenait de sa grand-mère. C’était une petite fille aux cheveux noirs presque bleutés qui riait tout le temps. Elle aimait les fraises plus que tout. Il y a neuf ans que je n’ai pas mangé de fraises. Plus capable. Ça et l’alcool. Parce que chaque goutte me fait penser aux bouteilles que le chauffard s’était envoyées avant de perdre le contrôle d’un gros camion noir lancé à toute vitesse dans un quartier résidentiel où une petite fille jouait tranquillement avec un autre camion, plus petit et en plastique rouge, assise dans son carré de sable en robe à fleurs choisie par sa grand-mère. Quand je suis parti du Québec pour venir m’installer à New York, plus d’un an après, mes parents n’avaient toujours pas réparé la clôture arrachée. Au fond, ça aurait servi à quoi? Elle avait protégé quoi, au juste, la clôture? Pas Mégane.

J’aime beaucoup mon uniforme et, encore ce matin, c’est avec joie que je quitte mon appartement en le portant pour aller faire ce travail qui me plait énormément. Enfant, je me voyais déjà en héros justicier et être policier est ce qui s’en rapproche le plus dans la réalité. En montant dans ma voiture, je vois Sam dans la fenêtre qui semble m’en vouloir de m’en aller et ça me brise un peu le cœur de partir et de le laisser tout seul. Parfois, je me dis que je devrais lui acheter un chat, mais je ne pense pas qu’un chat se plairait à l’avoir sur le dos toute la journée! C’est que Sam est très envahissant. Je lui fais un petit sourire et je pars à l’aventure.

-New York, here comes un policier badass en tabarnak.


•• hors jeu ••


pseudo  ••  
comment avez-vous découvert le forum?  ••  par Elisa
qui est la personnalité sur l'avatar de votre personnage?  ••  Jensen Ackles
code du règlement?  ••  validé par Elisa
code de la section des groupes et pouvoirs  ••  Validé par Elisa

Crédits pour les images: insérer le(s) nom(s) ici
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La reine sans couronne
Elisa H. GibsonElisa H. Gibson


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Emploi/loisirs : Ministre


Feuille de personnage
Phobie: Être inutile.
Ambition secrète: Être aimée.

Charles Demers Vide
MessageSujet: Re: Charles Demers Charles Demers EmptyMar 27 Aoû - 18:13

Oh!!! Bienvenue (enfin)! Je valide tes codes!
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Miss Univers
Gabrielle V. EnglebertGabrielle V. Englebert


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Emploi/loisirs : PDG, actionnaire majoritaire et fondatrice de Venus Industries Inc.


Feuille de personnage
Phobie: Avoir à nouveau le coeur brisé.
Ambition secrète: Que Loki BRULE

Charles Demers Vide
MessageSujet: Re: Charles Demers Charles Demers EmptyMar 27 Aoû - 18:37

Bienvenue!!!! Very Happy
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Blue_Krait
Drake VarnerDrake Varner


Messages : 697
Emploi/loisirs : Informaticien, espion à son compte, grand enfant


Feuille de personnage
Phobie: M'ennuyer
Ambition secrète:

Charles Demers Vide
MessageSujet: Re: Charles Demers Charles Demers EmptyMar 27 Aoû - 20:20

OH MY GOD. Entre toi, Matt et le petit écrivain (je me rappelle plus de son nom, juste de son corps), je ne sais plus qui me tue le plus. Et Chloe et Deborah.

(Je ne nomme plus Gabrielle parce qu'elle repousse mes avances!)
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Matt T. FowlMatt T. Fowl


Messages : 380
Emploi/loisirs : Rédacteur en chef de la revue people publiée par le Times


Feuille de personnage
Phobie: La médiocrité
Ambition secrète: Être libre.

Charles Demers Vide
MessageSujet: Re: Charles Demers Charles Demers EmptyMar 27 Aoû - 20:24

Bienvenue!
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Nichole HarvelleNichole Harvelle


Messages : 356
Emploi/loisirs : Médecin-résidente, activiste, pianiste


Feuille de personnage
Phobie: Se retrouver toute seule
Ambition secrète: Être appréciée et admirée

Charles Demers Vide
MessageSujet: Re: Charles Demers Charles Demers EmptyMer 28 Aoû - 7:15

Bienvenue! Very Happy
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Chloe H. HarrissonChloe H. Harrisson


Messages : 606
Emploi/loisirs : Mannequin et designer


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Phobie: Que Cameron apprenne tous ses secrets.
Ambition secrète: Se débarrasser de Chloe.

Charles Demers Vide
MessageSujet: Re: Charles Demers Charles Demers EmptyMer 28 Aoû - 15:08

Bienvenue à toi! J'adore ta fiche, ton personnage et ton visage! Haha!

(Here's Chloe talking: Tu es vraiment séduisant et j'avoue que j'aime que tu sois dans la police, puisque moi aussi... hihihi!!! I love you)

Je te valide!

Donc, tu cliques ici pour te demander:
un rang
un lieu où habiter
un emploi

Pour créer ta fiche de liens, c'est ICI
Puis, pour ta fiche de sujets ICI

Have fun sexy!!! :papierq: 
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Miss Univers
Gabrielle V. EnglebertGabrielle V. Englebert


Messages : 1171
Emploi/loisirs : PDG, actionnaire majoritaire et fondatrice de Venus Industries Inc.


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Phobie: Avoir à nouveau le coeur brisé.
Ambition secrète: Que Loki BRULE

Charles Demers Vide
MessageSujet: Re: Charles Demers Charles Demers EmptyMer 28 Aoû - 16:11

Drake Varner a écrit:
OH MY GOD. Entre toi, Matt et le petit écrivain (je me rappelle plus de son nom, juste de son corps), je ne sais plus qui me tue le plus. Et Chloe et Deborah.

(Je ne nomme plus Gabrielle parce qu'elle repousse mes avances!)
Oui parce que tous les gens que tu as nommés ne les repoussent pas, eux XD
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Emploi/loisirs : Assistant de Mme Holmes


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Phobie: Être un monstre
Ambition secrète: Redevenir humain

Charles Demers Vide
MessageSujet: Re: Charles Demers Charles Demers EmptyMer 28 Aoû - 16:41

Bienvenue! (Et je ne t'aime pas parce que Kyle t'a appelé sexy.)
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Policier badass et mal engueulé
Charles DemersCharles Demers


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Phobie: La tristesse, les crises de douleur
Ambition secrète: Retrouver mes semblables

Charles Demers Vide
MessageSujet: Re: Charles Demers Charles Demers EmptyMer 28 Aoû - 21:42

Merci à tous!!! Very Happy
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Charles Demers Vide
MessageSujet: Re: Charles Demers Charles Demers EmptyMer 28 Aoû - 22:22

Bienvenue!
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